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Présidentiable, Emmanuel Golou a rencontré la jeunesse de Calavi

Bénin - Societe
Le président du Parti social-démocrate (Psd), et potentiel candidat à la présidentielle de février 2016, promet à la jeunesse béninoise des opportunités dans le domaine de l’économie numérique. Au cours d’une rencontre avec la couche juvénile, jeudi 27 août 2015 à Abomey-Calavi, il a indiqué sa volonté de mobiliser 20 milliards F CFA pour la création de 5 000 emplois par an dans ce secteur.
"Jeunesse, l’emploi d’abord", c’est autour de ce terme que le président du Parti social-démocrate (Psd), Emmanuel Golou à échangé avec la jeunesse béninoise dans la commune d’Abomey Calavi, jeudi 27 août 2015. Occasion pour le probable candidat à la présidentielle de 2016 de rassurer les jeunes sur le fait que tout n’est pas perdu et qu’il y a encore des chances de sauver la situation.

Et, l’une des pistes de sortie se trouve être le secteur des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Le président Emmanuel Golou propose à la jeunesse béninoise, entre autres, le développement de l’économique numérique. "Nous pensons qu’en investissant 20 milliards dans l’économie numérique, nous allons créer 5 000 emplois par an", révèle-t-il.

Considérant les nombreux défis qui se posent au Bénin et face à une jeunesse en perte de ses repères, le président Emmanuel Golou, prenant à témoins les plus de 500 jeunes allés à sa rencontre, s’est engagé à ne jamais renier cette couche, avenir du pays. S’adressant à eux, il les a exhortés à ne plus être des spectateurs de la gestion du pays. "Votre rôle est de vous prononcer régulièrement. Contrairement, vous aurez mal joué le rôle de votre génération", a-t-il expliqué. Et d’ajouter qu’il est déterminé à accompagner les jeunes pour que demain soit meilleur.

Le président Emmanuel Golou a reconnu que les jeunes africains de façon générale traversent une situation de désespoir généralisée faute d'emploi. Conséquence, "la méditerranée est devenue un cimetière pour les jeunes africains à la recherche d’un mieux-être. Ils savent qu’ils peuvent mourir, mais ils y vont quand même parce que chez eux, la pauvreté a pris le dessus sur tout", explique Emmanuel Golou.

Pour lui, il n’est pas acceptable qu’au Bénin ou ailleurs les jeunes renoncent à leurs rêves à cause des mauvaises décisions ou du manque de visions des dirigeants.