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Les à-côtés de l’exposition universelle de Milan font la une des journaux ce lundi.

Togo -
«Enfin les masques tombent : retour à la maison RPT d’un ancien activiste et despote du régime, Agbéyomé Kodjo, l’opposant à deux têtes dans l’obligation de charger Fabre pour s’offrir un simple voyage avec Faure Gnassingbé», titre Le Correcteur.
«Des individus sans aucune probité morale, ayant déjà brigué la magistrature suprême de notre pays peuvent aujourd’hui se permettre de ravaler sans gêne aucune les vomissures qu’ils ont déversées dans un pot», ajoute-t-il.

«Agbéyomé Kodjo voyage dans les valises de Faure Gnassingbé», renchérit Liberté.

«Les opposants opportunistes, adeptes de la politique de l’œsophage et du tube digestif, se reconnaissent eux-mêmes», ironise le journal.

En contre-pied à son confrère Le Correcteur, Forum de la semaine écrit que la présence d’Agbéyomé Kodjo dans la délégation officielle à l’expo de Milano dérange plutôt ses détracteurs.

Devant toutes ces accusations par rapport à ce voyage avec Faure Gnassingbé, le président d’OBUTS a déclaré qu’il est un homme d’Etat qui dirige une formation politique républicaine qui a toujours assumé ses choix et il a toujours répondu présent à des manifestations républicaines. « J’ai eu l’immense bonheur d’être associé à la journée du Togo à l’exposition Universelle à Milan», a-t-il précisé.

Parlant toujours de la délégation qui a accompagné le président Faure à Milan, se trouve également le général Atcha Titikpina, ce qui amène Le Correcteur à se demander si «le général est de retour au affaires ?».

Le même Correcteur revient sur les réformes politiques pour écrire « abandon de la substance de l’APG, symbole de l’arnaque politique de Faure Gnassingbé».

«L’Accord Politique Global (APG) a fait croire aux esprit crédules et aux hommes de bonne volonté que le Togo allait devenir une véritable démocratie où le bien public est reconnu comme tel et où le pouvoir d’Etat n’est plus l’affaire d’une seule famille. Mal leur en a pris car, neuf années plus tard, tout ce passe comme si cet accord n’a jamais existé», analyse l’hebdomadaire.

«Réforme constitutionnelle et institutionnelle, le Mouvement Kekeli interpelle la Cour constitutionnelle », écrit Forum de la semaine.

Le quotidien privé précise que la limitation du mandat présidentiel à cinq (5) ans renouvelable une seule fois, et un mode de scrutin à deux tours, sont les deux préoccupations majeurs sur lesquelles le
Mouvement Kekeli vient de saisir la Cour constitutionnelle.

«Décentralisation et engagement des gouvernants, pas d’élections locales à l’agenda de Faure Gnassingbé avant 2018. Les promesses de Komi Klassou, un coup de bluff», peut-on lire dans les colonnes de Liberté.

« Les élections locales sont institutionnalisées dans les démocraties traditionnelles et devenues un réflexe dans bien de pays en Afrique om les dirigeants ont donné corps à la décentralisation, comme le Bénin et le Burkina Faso. Ces locales décrites comme le canal du fondement de la démocratie seront-elles organisées un jour au Togo ?» se demande Liberté.

«Sommet sur la sécurité maritime, la situation matrimoniale de Faure Gnassingbé un handicap, quelle égérie peut intéresser les femmes des autres chefs d’Etats ?», s’interroge le même journal.

«Au-delà des invitations toutes azimuts, se pose à l’exécutif togolais, la question de la première dame qui devait être aux côtés de Faure Gnassingbé pour inviter les autres femmes des chefs d’Etats a susurrer des mots doux aux oreilles de leurs maris, histoire de les convaincre de venir personnellement en novembre prochain à Lomé», indique le quotidien privé.