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Les dépenses totales et prêts nets de l’Etat du Sénégal ont enregistré une progression de 8,5% à 1089,3 milliards, FCFA (environ 1,742 milliard de dollars) au premier semestre de 2015 comparativement à la même période de 2014, a appris vendredi APA auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
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« Cette augmentation reflète l'effet conjugué de la hausse des dépenses d'investissement (plus 12,2%) et des dépenses courantes ((plus 7,3%) », note la DPEE. S'agissant des dépenses en capital, elles sont évaluées globalement à 406 milliards, tirées, notamment, par les investissements financés sur ressources internes (1 FCFA équivaut à 0,0016 dollars).
Ces derniers se sont renforcés de 47,3 milliards (plus 21,8%) pour s'établir à 263,9 milliards, portant le ratio des investissements sur ressources propres rapportés aux recettes fiscales à 33,4%. Pour leur part, relève la DPEE, les dépenses en capital sur ressources extérieures, estimées à 142,1 milliards FCFA, se sont inscrites en repli de 2,2%. S'agissant des dépenses courantes, elles se sont confortées de 7,3%, s'établissant ainsi à 683,3 milliards FCFA.
« Cette hausse est imputable essentiellement à la masse salariale (271,9 milliards) et aux intérêts sur la dette publique (76,5 milliards), en progression respectivement de 13,7% et 11,4% », avance la DPEE. En termes de ratio, la masse salariale a représenté 34,4% des recettes fiscales au premier semestre 2015 contre 32,1% un an auparavant.
Pour ce qui est des charges de fonctionnement, évaluées à 334,9 milliards, elles ont maintenu leur ralentissement avec une hausse modérée de 1,8% par rapport au premier semestre de 2014
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