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Une manifestation d’hommage à des centaines de morts dispersée par la police

Egypte - Societe
Organisée vendredi dernier au Caire pour commémorer le deuxième anniversaire de la mort de centaines de manifestants islamistes dans des affrontements avec la police, par des partisans de l'ex-président Mohamed Morsi, la manifestation n’a pas pu aller à son terme.
Comme ce fut le cas deux ans plus tôt, la manifestation sera dispersée par la police égyptienne qui en 2013 avait organisé la répression de la manifestation qui a conduit au décès des centaines de personnes à qui les manifestants entendaient rendre un hommage le vendredi dernier. Dans plusieurs endroits de la capitale égyptienne, on pouvait constater que les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes pour mettre fin à des rassemblements de pro-Morsi ; ceci alors même que les manifestants n’ont eu autre recours que des gros pétards pour répliquer. En ville, le dispositif sécuritaire a été pour l’occasion renforcé autour des bâtiments gouvernementaux et dans les principales artères de la capitale égyptienne à l’annonce de cette manifestation.

On se souvient encore que le 14 août 2013, ce fut une répression très sanglante qui a été organisée par des policiers et soldats de l’armée contre des partisans du président Morsi destitué par l’armée le 13 juillet de la même année. Bilan de cette répression, pas moins de 700 partisans de la Confrérie des Frères musulmans tués. Le comble jusqu’à ce jour, tout se passe comme s’il s’agit d’un crime sans criminel. Aucun agent de la police ni de l’armée n’a comparu devant la justice pour avoir assassiné ou ordonné l’assassinat de ces manifestants. A l’inverse, ce fut une répression sans pareil qui sera organisé dès que l’occasion se présente, contre les islamistes qui sont souvent assimilés à des terroristes.

Et l’appel de l’ONG Human Rights Watch (HRW) à l’endroit du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, qu’elle croit être le dernier rempart pour sanctionner les auteurs de cette sanglante répression du 14 août 2013, reste jusqu'alors sans réponse.