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Retour d’exil : Angelo Houssou enfin à Cotonou

Bénin - Societe
Le juge du 6ème cabinet des délibérés du tribunal de première instance de Cotonou, Angelo Houssou vit désormais chez lui au Bénin. En exil depuis 2014 aux Etats-Unis, Angelo Houssou est rentré le samedi. Mais, cinq (5) de ses fidèles compagnons ont été expulsés vers leur pays d’origine.
Samedi 15 août 2015. Aéroport internationale Cardinal Bernardin Gantin à Cotonou. Une quarantaine de minutes après 13 heures. Le vol de la compagnie Asky qui décollait un peu plus tôt de l’aéroport international d’Abuja au Nigéria s’est posé sur le tarmac de celui de Cotonou. A bord, Angelo Houssou, et une dizaine de compagnons selon les sources aéroportuaires. Plutôt , cinq plus précisément nuancent des sources du service des renseignements généraux et de la surveillance du territoire.

Depuis le dimanche 16 août 2015 et très tôt au petit matin, Angelo Houssou a retrouvé la joie des siens en son domicile à Akpakpa à Cotonou après une dizaine d’heures chaudes à l’Aéroport internationale Cardinal Bernardin Gantin à Cotonou. Un Romain, deux Français, une Ghanéenne et un Britanique accompagnaient le juge des délibérés du 6ème cabinet. Les formalités d’usage qui dure environ une quinzaine de minutes en temps ordinaire ont donc duré plus de 10 heures pour Angelo Houssou.

Fouille, coup de fil, visite de l’ambassadeur des Etats-Unis et de maître Joseph Djogbénou, un des avocats du juge, déploiement de contingents militaires et de munitions à l’aéroport, déploiement d’engin de guerre dans les 500 mètres aux alentours de l’aéroport… La scène qui ressemblait à un scénario de Nollywood (chaîne Nigériane de filme) s’est estompée au-delà de 1 heure du matin du dimanche 16 août 2015.

Selon les réseaux sociaux en effet, Angelo Houssou a été enfin libéré. Libéré de quoi ou de qui ? Difficile de répondre. Etait-il emprisonné ? Difficile également de répondre. Mais ce qui est facile de reconnaître, c’est que le juge du dossier d’empoisonnement du Président de la République ayant bénéficié du pardon de Boni Yayi à passé environ 12 heures de moments étincelants chez lui au Bénin. Pire, il était annoncé dans les médias chauds son rapatriement vers une nation resté inconnue jusqu'à 21 heures. Mais aux dernières nouvelles, le juge est maintenu au pays mais certains de ses compagnons ne pourront plus continuer l’aventure avec lui.

En effet, les cinq donc je viens de décliner la nationalité ont été traités de personnes traitants avec les groupes extrémistes qui opère sur le continent. Par conséquent, le gouvernement a autorisé leur retour chez-eux sans aucun procès. Un renvoi manu-militari qui n’a surement pas plu aux pays d’origine de ces visiteurs.