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L'attaque contre un poste de police à Bamako à la une de la presse malienne

Mali - Societe
Les journaux maliens de ce vendredi reviennent dans leur majorité sur l’attaque par des hommes armés, du poste de police de la gare routière de Sogoniko, sise en commune VI de Bamako.

« Attaque du poste de police de Sogoniko : la vie des blessés n'est pas en danger », titre à sa une l'Essor, qui fait un récit de cette attaque. « C'est vers 20 heures que deux hommes suspectés d'être des djihadistes, dont l'un serait vêtu d'une djellaba et enturbanné, et le second en chemise et turban, sont sortis de l'arrière-cour de la gare.

L'homme enturbanné s'est avancé vers le poste de police et a ouvert le feu sur l'agent en faction ». Selon le quotidien national, les coups de feu ont provoqué « un vent de panique dans la principale gare routière de la capitale ».

L'Indépendant aussi se fait aussi l'écho de cette attaque contre les forces de l'ordre. »Un policier et un vieux mendiant blessé dans la fusillade », nous dit ce journal, qui est inquiet de la situation d'insécurité qui « s'installe dans la capitale.

En effet nous souligne l'Indépendant, « la violence commence à s'installer dans la capitale malgré les immenses efforts déployés par le gouvernement et les efforts consentis par les forces de l'ordre et de sécurité. » Et d'ajouter que cette fusillade « a plongé toutes les populations de la commune VI dans la psychose ».

Même son de cloche pour l'Indicateur du Renouveau qui parle aussi de cette psychose des habitants de cette commune de Bamako. « Un climat de peur-panique prévaut chez les occupants de la principale gare routière de Bamako et partout ailleurs en Commune VI après l'attaque du poste de police de l'auto-gare de Sogoniko mercredi soir », note ce journal.

« J'ai eu vraiment peur, je suis toujours inquiet. Quand j'ai entendu les coups de feu retentir vers l'auto-gare, je croyais que les rebelles étaient arrivés ici. C'est après que certains m'ont informé que c'étaient des bandits qui tiraient sur un policier. Malgré tout je sens de la peur. En plein centre-ville comme ça, c'est grave », nous dit un habitant de cette commune dans les colonnes de l'Indicateur du renouveau.

Pour le Zénith Balé, il faut que les Maliens se donnent la main face à cette situation d'insécurité grandissante.

« La situation sécuritaire de notre pays dépasse aujourd'hui l'entendement. Elle nécessite, à cet effet, un effort conjugué de tous les patriotes. Alors, donnons-nous la main en dénonçant et en restant vigilants pour sauver notre patrie », préconise cette publication.