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PAL / Import-Export entre le Togo et les pays de l’Hinterland « Sydonia » en patrouille contre les fausses déclarations en douane

Togo - Economie et Finances


Sur initiative de l’OTR (Office Togolais des Recettes), une rencontre planche depuis hier jeudi sur les fausses déclarations faites en douane et qui portent préjudice à l’assiette fiscale du Togo, le couloir d’importation mais également de ses partenaires enclavés, tels le Niger, le Burkina Faso et le Mali, des pays de destination des marchandises.
Selon des chiffres officiels, environ 80 % des importations à partir du Togo vers le Niger sont frappées par ces fausses déclarations en douane. C’est également le cas des marchandises destinées à être exportées vers le Burkina Faso et le Mali et qui doivent transiter par le Port de Lomé.
Au cours de ces travaux de Lomé qui réunissent des représentants des douanes des quatre pays, il sera dès lors débattu de la perte fiscale considérable occasionnée par ces fausses déclarations aux administrations de ces pays mais également de l’urgence de mettre sur pied un système d’interconnexion entre les douanes des pays concernés.
Et d’après les prévisions, le meilleur outil pour réussir cette suppression des fausses déclarations en douane n’est autre que le logiciel Sydonia Word. Selon les prévisions les douanes de ces pays seront connectées d’ici septembre 2015.
Présentant la stratégie de déploiement de cette interconnexion douanière, le commissaire aux douanes à l’OTR, Kodjo Adedzé, a confié que « les 4 pays disposent du même logiciel pour gérer les formalités douanières, c’est Syndonia Word. Il assure la traçabilité des opérations de dédouanement. Des informations sur les marchandises sont enregistrées à chaque point de contrôle durant leur acheminement. Ce qui permet de savoir avec précision les dates de passage au point de contrôle, le chemin suivi par les marchandises, les retards subis, … Plus de 90 pays dans le monde utilisent ce logiciel ». Toujours d’après lui, l’ « ambition au niveau de l’Uemoa et de la Cédeao est de parvenir le plus vite possible à l’interconnexion des systèmes informatiques douaniers, ce sera le moteur de la facilitation des échanges. Cette intégration est également réclamée par l’Organisation mondiale des douanes ».

A tout prendre avec cette pose des jalons en vue de connecter les douanes de ces quatre pays annonce un sale temps pour les auteurs de fausses déclarations douanières, les contrebandiers ainsi que ceux qui s’adonnent à la contrefaçon.

G.K / F.S, Lomé (T228)