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Faure Gnassingbé sait bien choisir ses amis

Togo - Politique
Qui se ressemble s’assemble, dit l’adage. L’apprenti dictateur togolais Faure Gnassingbé choisit bien ses « amis ». 19 mai 2015. 47ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO
Le président togolais qui était présent à ce sommet, s’est lié d’une curieuse amitié avec un personnage non moins singulier : l’autocrate mégalomane, Son Excellence Cheikh Professeur Alhaji Dr. Yahya Abdul Aziz Jamus Junkun Jammeh Babili Mansa. Faure Gnassingbé et le fantasque président gambien se sont énergiquement opposés au protocole de la CEDEAO portant limitation du mandat présidentiel à deux dans l’espace communautaire. Depuis qu’ils ont sympathisé à Accra, les deux hommes sont devenus « copains comme cochon ». Dans la foulée de leur rencontre, Yahya Jammeh a adressé ses vives félicitations à Faure Gnassingbé pour sa brillante réélection à la tête du Togo. En retour, Faure lui a envoyé un message de félicitation dans le cadre de la célébration de la fête du Ramadan.

Faure Gnassingbé est aussi très ami avec le vieux dictateur congolais, Denis Sassou Nguesso. Celui-ci a même fait de celui-là son protégé. Faure Gnassingbé effectue régulièrement des visites dans le village natal de son parrain à Edou. « La Lettre du Continent » avait révélé que le président congolais avait initié son homologue togolais à la franc-maçonnerie lors d’une des visites prisées de ce dernier au Congo. Une initiation qui aurait été pour beaucoup dans la réception par la suite de Faure Gnassingbé à l’Elysée où il avait été accueilli avec honneurs et gratitudes par François Hollande.
Ceci étant, on sait que le jeune président togolais n’est pas très porté sur les valeurs démocratiques et que son seul souci est de s’éterniser au pouvoir. Son parrain Denis Sassou Nguesso s’inscrit dans la même dynamique. Il vient de tordre le cou à la démocratie dans son pays au travers du « dialogue national » organisé le 17 juillet à Sibiti et qui lui trace une autoroute pour la présidence à vie. Ces assises qui n’ont réuni que les partisans du vieil autocrate congolais, préconisent entre autres décisions une nouvelle constitution sans limite d'âge maximal pour les candidats à la présidentielle, aucune restriction sur le nombre de mandats du chef de l'Etat. Un véritable tapis rouge dressé pour le dictateur congolais dont le second mandat autorisé par la constitution devrait se terminer l’année prochaine.

Faure Gnassingbé, Denis Sassou Nguesso, Yahya Jammeh, trois mousquetaires prêts à tout pour mourir au pouvoir…