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Dialogue national lancé sur fond de tension avec l'opposition

République du Congo - Politique
Pour le pouvoir en place, il s'agit d'un dialogue national pour "faire évoluer les institutions de la République". L'opposition y voit plutôt une ruse du président Denis Sassou-Nguesso afin de prendre le pouls de la classe politique afin de faire passer une volonté présumée de se maintenir aux affaires.
Vers une nouvelle République?

Pour le pouvoir en place, ce dialogue entre fils et filles du Congo devrait permettre de résoudre deux principales interrogations: "Comment organiser au mieux les scrutins à venir dans notre pays?" et "Faut-il faire évoluer les institutions de la République?".

Rappelons que déjà en décembre 2014, le Parti congolais du travail (PCT), parti au pouvoir, s'est déclaré favorable à un changement constitutionnel. Cette modification devrait permettre au Congo-Brazzaville de passer à une nouvelle république. Et qui dit "nouvelle république", dit possibilité de modifier la constitution pour permettre au président de se maintenir au pouvoir après 2016. Et même si le président tente de s'afficher comme non impliqué dans cette logique, il est difficile pour l'opposition politique de lui faire confiance.

Frocad boycotte le dialogue

Lancé ce lundi à Sibiti, ville située à environ 250 km de Brazzaville la capitale congolaise, le dialogue national se poursuivra jusqu'au 17 juillet. Mais ce sera sans la participation des partis politiques de l'opposition réunis au sein du Front républicain pour le respect de l'ordre constitutionnel et l'alternance démocratique (Frocad).

En effet, ces formations politiques ont décidé ce lundi matin de boycotter la rencontre voulue et organisée par le gouvernement. Ce dernier est accusé de vouloir établir une présidence à vie au profit du président Sassou-Nguesso.

Pour l'opposition, il n'est nullement question de s'inquiéter pour l'avenir des institutions du pays, mais plutôt de celui de Denis Sassou-Nguesso à la tête de la République congolaise.