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La Tanzanie délivre le chef du mouvement rebelle ADF à l'Ouganda

Tanzanie - Politique
La police ougandaise a annoncé vendredi que la Tanzanie a livré à l'Ouganda le leader de l'Alliance des forces démocratiques (ADF, mouvement rebelle ougandais), Jamil Mukulu, accusé de terrorisme, d'assassinat, d'enlèvement et du recrutement d'enfants.

"Je peux confirmer l'extradition de M. Mukulu de la Tanzanie. Nous l'avons finalement", a déclaré le directeur de la police d'Interpol et des relations internationales, Assan Kasingye.
L'extradition de M. Mukulu marque la fin de la bataille juridique trois mois entre l'accusé et le gouvernement ougandais en Tanzanie, où il résistait à son transfert et procès.
Le chef de l'ADF, 51 ans, avait été placé sur la liste des personnes recherchées par Interpol en février 2011, suite à une ordonnance d'un tribunal de première instance de la Tanzanie, selon laquelle Mukulu doit être jugé en Ouganda.
Interpol a émis une notice rouge contre Mukulu dans le cadre de l'attaque de Mpondwe de 1996 dans le district de Kasese, dans l'ouest de l'Ouganda, et du massacre de juin 1998 à Institut technique de Kichwamba dans le district de Kabarole (ouest), dans lequel environ 80 étudiants ont été tués.
Arrêté en avril dernier en Tanzanie, Jamil Mukulu fait également face à des accusations de violations des droits humains, d'enlèvements et du recrutement d'enfants en Ouganda et en RDC.
L'ADF, formée dans les années 1990, a mené plusieurs attaques à Kampala, la capitale ougandaise et continunt de commettre des atrocités et des violations des droits humains dans l'est de la RDC.
À la fin de 2014, les éléments de l'ADF ont été blâmées pour une série de tueries dans le territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC, qui ont coûté la vie à quelques 250 hommes, femmes et enfants. Fin