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Pas de médicaments, même dans les hôpitaux publics

Algérie - Sante
Pour ce mois de Ramadan, les populations algériennes ne connaissent pas seulement une rupture de nourriture, mais aussi une rupture de médicaments dans les pharmacies privées, voire les pharmacies publiques installées dans les hôpitaux. Pharmacie Centrale des Hôpitaux (PCH) souligne qu’il ne s’agit pas d’une rupture, mais plutôt d’une "lenteur de la distribution" et des dysfonctionnements administratifs "mineurs".
Parmi les médicaments rares déplorés figure Trastuzumab (nom commercial Herceptine). Il s’agit d’un anticancéreux indiqué notamment pour le traitement des cancers du sein. Il consiste en une thérapie ciblée prescrite aux femmes ayant subi l’ablation d’un ou des deux seins pour prévenir une récidive de la maladie.

Le traitement à l’aide de ce médicament très coûteux (environ 800 000 DA pour une seule cure) nécessite quelques 16 cures d’une période de 21 jours chacune. La personne malade n’a pas le droit de rater la moindre cure, sous peine de se voir obligée de reprendre le traitement de zéro. Ceci, si elle a la chance que la tumeur ne récidive pas entre-temps.

Mais, le directeur de la PCH, Mohamed Ayad, rassure qu’il ne s’agit pas d’une rupture. "Il n’y a jamais eu de pénurie ces dernières années, du moins pas depuis le dernier appel d’offres lancé (en 2012) pour une période de 3 ans. On attend un nouvel arrivage déjà annoncé pour ce mois de juillet, alors que les stocks ne sont pas encore arrivés à épuisement. Et en prévision de l’année 2016, un appel d’offres (international et national) sera lancé dès la semaine prochaine", a-t-il déclaré. Plutôt, a-t-il ajouté, c’est pour des raisons de lenteur dans les réseaux de distribution.

"Les rares ruptures qui surviennent sont généralement provoquées par la lenteur des réseaux de distribution ou de l’administration". En effet, a-t-il expliqué, "nous avons toujours dit aux chefs de service des structures hospitalières de s’adresser à la PCH chaque fois qu’ils constatent que les stocks arrivent à épuisement au niveau de leurs services.

Souvent, cela ne dépend ni d’eux, en tant que professionnels occupés à soigner les malades, et encore moins de nous", a poursuivi Mohamed Ayad.