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Des otages profitent d’une pluie pour échapper à Boko Haram

Cameroun -
Les nommées Aissatou et Hadidja, accompagnées de sept enfants, ont échappé aux griffes de leurs ravisseurs, membres de la secte Boko Haram, le 17 juin 2015. Ils étaient en otage depuis environ trois mois dans la localité de Vreket dans l’arrondissement de Mayo-Moskota.
Un groupe de près d'une dizaines de personnes ont profité d’une pluie pour échapper à la vigilance des ravisseurs. Deux femmes et sept enfants ont échaper à des éléments de Boko Haram, et dans leur fuite, ils croiseront des forces de sécurité et de défense qui ont douté de leur témoignage d’avoir été pris en otage. Conséquence, ils ont été conduits à la brigade de gendarmerie de Mozogo. Ils finiront par être libérés après des interrogatoires.

"Il faut rester sur ses gardes avec Boko Haram. C’est une secte qui a plus d’un tour dans son sac, et c’est la raison pour laquelle nous nous sommes d’abord rassurés de la véracité des faits avant de les remettre en liberté", a expliqué une source sécuritaire locale.

Saisi du dossier, le sous-préfet de l’arrondissement de Mayo-Moskota, a reconnu ces ex-otages comme membres de la population à sa charge. Donc, dès le lendemain, qu'ils ont regagné leurs familles respectives.

Ces 09 personnes revenues en famille ne sont qu’une goutte d’eau tombée dans l’océan. Pour le seul arrondissement de Mayo-Moskota, les autorités locales avancent le chiffre de 300, du moins pour ce dont elles sont informées. Une estimation que d’autres trouvent trop en deçà de la réalité.

C’est dans cette unité administrative que s’est déroulée, dans la seule matinée du 18 janvier 2015, l’enlèvement de 80 personnes dans les villages Mabas et Maxi ; et jusque-là, les portés disparus n’ont toujours pas été retrouvés.