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Dialogue entre le pouvoir d’Alassane Ouattara et l’opposition dite 'radicale'

Côte D'Ivoire - Politique
A quelques mois des élections présidentielles en Côte d’Ivoire, l’heure est au dialogue et à l’apaisement entre les courants politiques proches de l’opposition et le pouvoir en place. Les premiers responsables des partis politiques regroupés au sein de la Coalition nationale pour le changement (CNC) étaient lundi chez le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko.
Les sujets débattus au cours de cette rencontre, rapportent la délégation du CNT, ont porté sur les mesures à prendre en vue d’un meilleur encadrement des manifestations de rue que le CNC a entreprises depuis samedi dernier.

De son côté, l’hôte des lieux a dit leur avoir demandé de faire en sorte que leurs manifestations respectent les règles. "Ces manifestations se déroulent dans des cités gérées par des maires et des préfets et il faut des échanges pour s'assurer que la place est disponible et que les services de sécurité aient des réunions avec les organisateurs pour voir le cadre et l'environnement de la manifestation afin d'avoir un plan de sécurité approprié", a-t-il insisté et de faire savoir que "les instructions du Président (de la République) sont très claires". "Nous devons favoriser à travers le dialogue politique, l'animation au sein de la classe politique afin que chacun puisse porter son message. C'est un début et je suis disposé à discuter avec eux sincèrement", a poursuivi Hamed Bakayoko.

"Nous avons été reçus par le ministre d'Etat, a indiqué au sortir de la rencontre, Mamadou Koulibaly. Nous sommes venus d'abord lui dire merci parce que le meeting que nous avons organisé le samedi (20 juin) aurait été difficilement réalisé s'il n'était pas intervenu pour faciliter les choses avec les autorités responsables de la place".

La délégation a profité de l’occasion pour "se présenter" au ministre d'Etat. Elle était composée de Mamadou Koulibaly le président du parti LIDER, de Laurent Akoun l’un des frondeurs du FPI, de Bertin Konan Kouadio et de Kablan Brou, deux personnes opposées à la ligne d’Henry Kona Bédié au PDCI et de Jean Enoch Bah (CRI).