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Plusieurs partis politiques menacent de boycotter les élections

Burundi - Politique
Malgré les assurances du président burundais Pierre Nkurunziza sur le retour à la sérénité dans tous les camps, les plaintes sur le processus électoral sont loin de finir. L’opposition menace de boycotter les élections prochaines si le calendrier reste en l’état.
Si le nouveau calendrier électoral est maintenu tel, les élections législative et présidentielle risquent de se dérouler sans la classe politique de l’opposition. Dix-sept formations politiques burundaises opposées à un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza ont menacé vendredi de ne pas participer aux législatives du 29 juin et à la présidentielle du 15 juillet, en l’état actuel du calendrier.

"Si les élections se déroulent dans les conditions que veut imposer le pouvoir de Nkurunziza, on ne peut pas participer car ce seront des élections organisées en toute illégalité qui n'auront aucune légitimité", a déclaré Jérémie Minani, un porte-parole de cette plate-forme politique.

Les 17 partis politiques exigent du pouvoir, la reprise du dialogue et en appellent à la communauté internationale. "Nous demandons à la communauté internationale de les rejeter et d'isoler toute institution issue de (telles) élections", a-t-il ajouté. "Les résultats ainsi que les institutions qui sont issues de ces élections n'engageront pas l'opposition politique, n'auront aucune légitimité constitutionnelle et ouvriront la voie au chaos", a-t-il affirmé.

La classe politique de l’opposition dénonce le calendrier électoral pour avoir été "fixé unilatéralement", la "modification des règles de délibération de la Céni (Commission électorale nationale indépendante) toujours unilatéralement" et le refus du gouvernement de discuter "de la question du troisième mandat, ce qui signifie que le gouvernement se retire ipso facto du dialogue politique".

Selon le nouveau calendrier électoral proposé par la Céni, dont deux membres ont démissionné et fui le pays, les législatives sont prévues pour la 29 juin et la présidentielle le 15 juillet, prochain.