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Ali Bongo maintient sa plainte contre le journal ‘‘L’Aube’’

Gabon - Justice
Au lendemain de l’annonce du retrait de la plainte du Chef de l’Etat contre le journal ‘‘L’Aube’’, c’est une autre information. Le conseil d’Ali Bongo nie avoir retiré ladite plainte et confirme son maintien. Le Tribunal pourrait rendre son verdict avant la fin du mois en cours.
"Le président de la République n’avait pas retiré sa plainte. Bien au contraire, le ministère public a requis, contre l’auteur de l’article, trois ans d’emprisonnement dont deux avec sursis, le tout assorti d’une amende de 50 millions de francs CFA", déclarait mercredi 10 juin dernier Me Gisèle Eyue Békalé, avocat du président de la République.

Or, selon le journal ‘‘L’Union’’parue la veille et dans lequel on pouvait lire, le président de la République a décidé de retirer sa plainte selon Me Békalé, le plaignant "a pris suffisamment de temps pour mûrir cette décision de retirer sa plainte". La nouvelle a été saluée par toute l’opinion classant alors Ali Bongo Ondimba parmi les hommes devant savoir s’élever au-dessus de certaines considérations. Mais hélas !

En effet, dans sa parution N° 63 du 16 février 2015, ‘‘L’Aube’’ avait écrit un article qu’il titrait : "Interdiction de critiquer Ali Bongo et sa légion étrangère, foutez le camp, c’est mieux !", et qui présentait Ali Bongo comme ‘‘un musulman terroriste’’. Le procureur de la République n’a pas tardé à réagir. Ainsi, Sidonie Flore Ouwé a adressé une citation directe à Hermeland Loubah, directeur de la publication de L’Aube et du groupe de presse "Oloumambe".

Le grief était "outrage au président de la République", car la Procureur de la République estimait que cet organe de presse est dans une volonté d’"inciter à la haine et à la révolte". De même, elle estime que les qualificatifs qui apparaissent dans l’éditorial sont en réalité "l’expression d’un sentiment de mépris, de haine, de violence envers le président de la République", et constituent, dans une moindre mesure, une menace pour Ali Bongo. Mais le procès n’a jamais eu lieu à cause de l’absence des responsables du média incriminé.