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Un référendum pour une nouvelle Constitution

Burkina-Faso - Politique
Petit à petit, la mission de la transition burkinabè tire à sa fin; les élections générales étant prévues pour octobre 2015. Mais déjà, le président de la transition Michel Kafando estime que le pays devrait se doter d'une nouvelle Constitution soumise à référendum. Le prochain président du Faso devrait s'en charger.
La nécessité d'une nouvelle Constitution

En déplacement en France, le président burkinabè Michel Kafando a assuré que la période de la transition ne sera pas prolongée et que les élections présidentielle et législatives se tiendront en bonnes dates, c'est-à-dire le 11 octobre 2015. Le numéro 1 du Faso pense qu'"il faut absolument un changement de Constitution".

Pour Michel Kafando, la chute de Blaise Compaoré, montre "qu'il y a une personnalisation trop poussée du pouvoir politique" au Burkina Faso. En conséquence, "il faut arriver à une Constitution qui tempère le pouvoir léonin du chef de l'État. C'est la seule façon, avec un équilibre du pouvoir, de contenir des ambitions exagérées ou des aventures comme celles que nous avons connues".

Une tâche réservée aux prochains dirigeants

Même s'il estime qu'une nouvelle loi fondamentale est nécessaire pour le Burkina Faso, Michel Kafando n'entend pas engager l'équipe de la transition dans ce sens. Ainsi, "compte tenue de la durée de la transition, nous ne prévoyons pas de pouvoir mener cette opération à bien", a déclaré M. Kafando. Il précise par ailleurs qu'"une Constitution suppose une assemblée constituante pour proposer le texte, délibérer, trancher. Et cela suppose que l'on soumette ce texte au référendum".

Il reviendra alors aux prochains dirigeants du Faso de s'engager à revoir la Constitution du pays. Cependant, ceux-ci auront le soutien entier du président burkinabè. "Nous allons encourager ceux qui vont arriver au pouvoir à aller dans ce sens", a-t-il assuré.

Quant à ce qui concerne la participation des membres de la transition aux prochains scrutins, M. Kafando a réaffirmé qu'il n'en est pas question. "Tous ceux qui sont membres de la transition, le gouvernement et les membres du Conseil nationale de transition sont exclus de la prochaine élection. C'est clair et net, nous l'avons accepté au départ", a-t-il indiqué.