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Limitation de mandat présidentielle : Louis-Gaston Mayila met en garde

Gabon - Politique
La limitation du mandat présidentiel et la révision du mode de désignation des membres de la CENAP et de la Cour Constitutionnelle sont les principaux points sur lesquels l’opposition demande, depuis 2012, au pouvoir d’initier des concertations politiques entre la classe politique et la société civil ; mais, rien n’y a toujours été fait.
Cette fois encore, des voix s’élèvent, mais peut-être sous forme d’avertissement de la part de l’ancien vice Premier-Ministre Louis-Gaston Mayila. Un appel qui vient quelques jours après celui de Benoît Mouity Nzamba, président du PGP et président en exercice de l’Union des Forces de l’Alternance (UFA).

Selon le président de l’Union Pour la Nouvelle République (UPNR), même si le pouvoir ne peut pas considérer les multiples appels de l’opposition et de la société civile, au moins qu’il se rappelle la mise en garde du Bureau des Nations-Unies pour l’Afrique Centrale (UNOCA).

"Attention, ne prenons pas les Gabonais pour des imbéciles, ils voient bien ce qui se passe", a-t-il lancé avant de préciser que c’est une nécessite qui doit avoir lieu bien avant le scrutin présidentiel de 2016. "Ce dialogue ne doit pas se tenir après les élections, c’est à présent qu’il doit avoir lieu", a-t-il poursuivi.

Rappelons que selon la Constitution gabonaise, aucune modification de la loi électorale ou du Code électoral n’est envisageable l’année qui précède celle durant laquelle devait avoir lieu une consultation électorale. Et déjà la Présidence de la République a indiqué qu’elle est prête à respecter et la Constitution et le Code électoral si bien qu’à l’instant T, aucune initiative de révision de la Constitution n’est envisagée.

"Il n’y a aujourd’hui au Gabon aucune volonté de réviser la Constitution ; mais pour la loi électorale, il y a volonté de respecter le calendrier électoral et, le moment venu, les uns et les autres déposeront leurs candidatures dans les formes prévues par la loi", a déclaré Alain Claude Bilié-By-Nzé, porte-parole de la Présidence de la République.