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Les réactions du ministre suscitent la colère des acteurs

Tunisie - Education
Les réactions du ministre tunisien de l’Éducation, au sujet de la Réforme du système éducatif et les consultations en cours dans toutes les régions du pays, ne cessent de faire couler d’encre et salive. Même si l’intéressé est revenu par après sur ses propos, en parlant notamment de simples propositions, les contre déclarations fusent de partout.
En effet, cette sortie du premier responsable du département de l’Éducation, est mal digérée du côté des acteurs impliqués dans le dialogue social qui est actuellement en cours. C’est le cas justement du Syndicat général de l’enseignement secondaire qui a fait part de sa position dans un communiqué publié le 19 mai.

Dans ce communiqué, ce syndicat dit s’élever contre de telles affirmations. Lesquelles, rappelle-t-il, dénotent d’un ‘’manque d’égard ‘’ vis-à-vis du travail accompli par le comité tripartite de pilotage du dialogue.

Aussi, le Syndicat général de l’enseignement secondaire tunisien tient à rappeler que le ministère de l’Éducation n’est qu’un membre de ce comité. Cela ne lui donne nullement le droit de prendre des mesures unilatérales. Puisque ‘’ce sont le dialogue et les concertations qui sont les seules voies susceptibles de mener à des résultats’’, a-t-il précisé. Et d’ajouter : ‘’cela peut décrédibiliser les efforts entrepris actuellement au sein de workshops qui n’en sont encore qu’à leur début’’.

Par ailleurs, ce syndicat considère l’évocation, par le ministre, de points précis à l’instar des cours particuliers, qui fait actuellement objet d’un accord, comme ‘’une ingérence flagrante’’.

A cet effet, le regroupement dit souligner son opposition à toute forme de dépassement des responsabilités. Car, atteste-t-il, ‘’aucune partie n’a le droit de s’arroger le droit de prendre des mesures sans passer par des accords. Il faut laisser au dialogue sociétal le temps de faire son travail et aboutir aux résultats attendus’’.

Le Syndicat général de l’enseignement secondaire a, toujours dans son communiqué, demandé au ministère de l’Éducation de s’abstenir dorénavant des déclarations tonitruantes. Lesquelles, précise-t-il, sont susceptibles de perturber le bon déroulement des travaux des ateliers et d’imprimer des orientations particulières.