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La position des partis politiques de l’opposition sur leur éventuelle entrée dans le prochain gouvernement

Togo - Politique
L’entrée des partis politiques togolais dans le futur gouvernement est un sujet qui est sur toutes les lèvres actuellement. Il se susurre dans l’opinion que certains partis politiques de l’opposition peuvent éventuellement entrer dans le nouveau gouvernement. A chaque fois que l’occasion se présente, les journalistes n’hésitent pas à poser la question aux leaders politiques. Aussi se révèle t-il que la position de certaines formations politiques sont bien claires et que d’autres entretiennent le flou.
Interrogé à la cérémonie de prestation de serment de Faure Gnassingbé, sur une éventuelle entrée dans le prochain gouvernement, le candidat du Nouvel engagement togolais (Net) a répondu : « une entrée au prochain gouvernement n'est pas encore à l'ordre du jour ».

En conférence de presse le mercredi 12 mai dernier pour se prononcer sur le scrutin, Me Dodji Apévon a balayé de revers de main l’entrée de sa formation politique dans le gouvernement. « En réalité pour cette question, je devrais être cinglant. Nous avons dit ce qui nous préoccupe. Ce qui va être heureux pour nous, ce sont les reformes. Ce qui préoccupe notre pays aujourd’hui, ce n’est pas d’entrer dans un gouvernement. Les gens disaient que nous sommes prêts à entrer dans le gouvernement. Je dis que ce sont des balivernes», a-t-il indiqué.
Agbéyomé Kodjo de l’Organisation pour bâtir dans l’union un togo solidaire (Obuts) qui selon des indiscrétions est déjà sollicité pour le nouveau gouvernement affirme au micro de nos confrères de la radio « victoire » : « Ce que vous dites, relève de la rumeur. Nous attendons du moins l’issu pour savoir comment les choses vont se passer. Mais pour l’heure en tout cas, Obuts n’a encore reçu aucune offre. S’il en reçoit, il avisera en ce moment là ». Pour Agbéyomé, les défis qui interpellent aujourd’hui le Togo sont nombreux. Et de son point de vue, il faudrait rassembler toutes les compétences de ce pays afin d’aller vers la dynamique de l’émergence du Togo.

Le docteur Nagbandja Kampatibe de l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (Addi) s’est plutôt montré agaçant vis-à-vis de la question: « pour l’instant personne ne nous a demandé d’aller quelque part et nous préférons rester là où nous sommes ».

Pour ce qui concerne l’alliance électoral, le Combat pour l’alternance politique en 2015 (Cap 2015), Jean Pierre Fabre a sans surprise rejeté catégoriquement cette option lors de leurs deux dernières manifestations publiques.

Pour l’heure, personne n’a rencontré le leader du Mouvement citoyen pour la démocratie et le développement (MCD) en ville pour lui poser la question de son entrée dans le gouvernement.
Les indiscrétions font état de ce que les partis comme la Convergence patriotique Panafricaine (CPP), la Nouvelle dynamique populaire (Npd) , le Parti pour la démocratie et le renouveau (Pdr) et et le Bloc d’Action pour le Changement (BAC) ne trouveront aucun inconvénient à entrer dans le gouvernement, ayant appelé leurs militants à voter pour Faure Gnassingbé lors du scrutin du 25 avril dernier.

En attendant de voir qui rentrera dans le futur gouvernement ou «restera là où il est », les rumeurs vont bon train à Lomé.

Hélène Doubidji
Togotopnews