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Boko Haram : l’armée a libéré près de 300 femmes

Nigéria - Societe
L'armée nigériane a annoncé avoir libéré 200 jeunes filles et 93 femmes le mardi, dans un fief de la secte islamiste Boko Haram. La libération a eu lieu dans un camp de la forêt de Sambisa, dans le nord-est du Nigeria. Il n’est pourtant pas confirmé l’identité de ses personnes comme étant les lycéennes de Chibok.
200 jeunes filles et 93 femmes, ont été libérées par l’armée nigériane le mardi 28 avril, dans un fief du groupe islamiste Boko Haram, sans confirmer si certaines d'entre elles faisaient partie des jeunes filles enlevées à Chibok, il y a un an.

Ces 293 filles et femmes ont été libérées au cours d’une opération visant à chasser les militants de l’organisation islamiste Boko Haram de la forêt de Sambisa, selon l’armée.

"Les troupes ont pris et détruit cet après-midi trois camps de terroristes dans la forêt de Sambisa", un des principaux repaires de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, a déclaré le porte-parole de l'armée Chris Olukolade dans un communiqué, faisant référence à un district de l'État de Borno (nord-est).
"On vérifie l'identité des personnes libérées", a-t-il ajouté.

En mai 2014, une vidéo diffusée par Boko Haram, montrait une centaine de lycéennes voilées récitant des sourates du Coran.

La secte islamique Boko Haram avait enlevé 276 lycéennes, dans le dortoir de leur lycée pour filles de Chibok. Durant un an, aucun signe de vie des 219 otages, n’avait été révélé, même si un journaliste se disant proche du groupe, a estimé récemment qu’elles étaient toujours en vie.

Parmi les filles enlevées, cinquante-sept d’entre elles avaient réussi à s'enfuir dans les heures qui avaient suivi le kidnapping.

Élu lors de l’élection présidentielle du 28 mars dernier, le nouveau président du Nigeria, Buhari Muhammadu avait rassuré de son combat pour le retour des filles de Chibok, dans leurs familles.

En effet M. Buhari a promis traiter les membres du groupe armé comme des "terroristes"; puisqu'il n'est selon lui "qu'un faux groupe religieux".

"Le groupe frauduleux qui se nomme Boko Haram peut être combattu en lui interdisant de recruter des militants. Car aucune religion ne permet de tuer des enfants dans des dortoirs d'internats, sur des marchés ou dans des lieux de culte", a-t-il insisté.