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Sept morts et 5 disparus dans un éboulement de terre

Congo RDC - Societe
Les éboulements de terre sont fréquents en République Démocratique du Congo. Outre la trentaine de morts enregistrés courant le dernier trimestre 2014, l’année 2015 aussi n’a pas manqué de donner le bilan de son premier trimestre. L’on signale au moins 13 morts et de nombreux disparus. Le tout dernier cas est celui survenu le vendredi 3 avril dans une carrière d’or à Misisi au Sud-Kivu. Bilan : 7 morts et 5 disparus.
L’on ce serait arrêté au seul éboulement de vendredi, il ne serait enregistré qu’un seul mort ; mais des pluies qui continuaient de tomber sur la région ont compliqué les choses et l’arrivée des secours, entrainant ainsi d’autres glissements de terrain.

"L’éboulement s’est produit vendredi matin. Six creuseurs ont été ensevelis. L’équipe de secours a pu dégager une personne qui était gravement blessée. Il a été transféré à l’hôpital général de Lulimba où il a rendu l'âme. Les 5 autres sont restés sous terre", a raconté Hemedi Kapaya, journaliste à la Radio-télé Grand Tanganyika.

Malheureusement, les opérations de secours finiront par être suspendues, à cause de la pluie. "Comme il continue à pleuvoir abondamment, et on continue d’enregistrer d’autres glissements de terrain, les opérations de secours sont suspendues", a poursuivi le journaliste qui n’a pas oublié de mentionner que les cinq (05) creuseurs portés disparus se trouvent bloqués à environ 30 mètres de profondeur.

Rappelons qu’il s’agit là du second éboulement de terre à Misisi, en l’espace de deux semaines. Le premier qui a eu lieu le 21 mars dernier a fait deux (02) morts. Or, bien avant cela, quatre (04) creuseurs clandestins sont décédés et plusieurs autres portés disparus dans un éboulement de terre survenu, lundi 26 janvier, dans la localité de Diboko, à environ 150 km de Tshikapa (Kasaï-Occidental) ; la multiplication de galeries souterraines sur un site exigu était la cause donné à cet accident.

Aussi en novembre dernier, on estimait à une trentaine le nombre de creuseurs décédés à la suite des éboulements, en l’espace de trois mois dans le territoire de Kolwezi (Katanga).