+Bayane Al Yaoum+ revient sur la décision prise par le Maroc d'apporter toutes les formes d'appui à la coalition pour le soutien de la légitimité au Yémen dans ses dimensions politique, de renseignement, logistique et militaire.
Ce soutien comprend la mise des Forces Royales Air stationnées aux Emirats arabes unis à la disposition de cette coalition afin de sortir le Yémen de la crise dans laquelle il s'enlise et de la situation sanglante qu'il traverse, et faire face à toute conspiration étrangère ourdie contre ce pays et contre la sécurité du Golfe et arabe, rapporte-t-il.
Le journal estime qu'"il s'agit d'un comportement normal d'un Etat qui a des obligations et des responsabilités régionales et internationales, ainsi que des intérêts stratégiques qu'il prend en compte dans ses décisions et ses positions".
+L'Opinion+ souligne, de son côté, que l'Arabie saoudite "ne pouvait forcément accepter l'installation à ses frontières sud d'un pouvoir houthi acquis à l'Iran" et que ses alliés arabes, dont le Maroc, se devaient de lui apporter leur soutien actif pour éliminer cette menace.
"Les Etats-Unis et les pays d'Europe ne pouvaient, non plus, admettre que le détroit de Bab El Mandab, par lequel transite 40 pc du trafic pétrolier mondial, tombe sous la menace de la milice chiite", ajoute-t-il, notant que c'est la jonction de ces différentes dynamiques anti-Houthis qui a provoqué la "Tempête décisive".
La coalition des Etats arabes sunnites rétablit ainsi l'équilibre des forces à l'échelle régionale, après les succès militaires et géopolitiques engrangés par la "coalition de l'arc-en-ciel chiite" composée de l'Iran, l'Irak, la Syrie et le Liban, explique la publication.
Au volet social, +Libération+ relève que depuis 1930, jamais la question des retraites ne s'est posée avec autant d'acuité, ajoutant que la tentative du gouvernement de réformer « au forceps » les régimes de retraite « a mis tout le monde sur le qui-vive ».
Notant que ce système est considéré comme l'un des acquis les plus précieux tant par les fonctionnaires que par les salariés du secteur privé, le journal estime que les Marocains « s'inquiètent de voir autant de nuages assombrir son horizon et, surtout, leurs fins de carrière ».
La retraite étant assimilée, dans l'imaginaire collectif, à une incontournable aspiration à un repos bien mérité, personne ne peut accepter à présent de "chantage sur sa fin de vie", met-il en avant.
Selon lui, le gouvernement assume une part de responsabilité dans la situation actuelle des régimes de retraite, car "il continue à écorner gravement le rapport cotisants/retraités en embauchant de moins en moins et en empoisonnant l'environnement des affaires par ses décisions incongrues, sa trop forte pression fiscale et sa politique de la rente".
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