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Les ODDH condamnent la répression des manifestations de Gléï et tiennent le gouvernement pour responsable

Togo - Politique
Les violences perpétrées par les forces de l’ordre et les militaires sur les manifestants à Gléï continue de susciter des réactions. La dernière, c’est celle des Organisation de défense des droits de l’Homme (ODDH) et de la société civile qui dénoncent et condamnent cette « répression violente et barbare ». Lecture !
DECLARATION :

LES ORGANISATIONS DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE LA SOCIETE CIVILE CONDAMNENT AVEC
VIGUEUR LA REPRESSION VIOLENTE ET BARBARE DE LA MANIFESTATION D’ELEVES A GLEI.

Le mercredi, 25 mars 2015, les élèves de la ville de Gléi ont manifesté leur désapprobation face à la constante perturbation des cours observée depuis quelques temps.

Cette manifestation spontanée de jeunes apprenants, loin d’être encadrée suivant les règles de l’art par les forces de l’ordre et de sécurité, a été plutôt l’objet d’une répression violente et barbare de la part des militaires ameutés depuis le camp de TEMEDJA uniquement pour la circonstance.

Aux allures d’une véritable expédition punitive, cette répression, d’une extrême barbarie, a occasionné beaucoup de blessés et de dégâts matériels, tant les militaires s’en prenaient à tout sur leur passage, fracassant les portes et entraient dans les chambres pour leurs besognes.

Les Organisations de Défense des Droits de l’Homme et de la Société Civile ci-dessus condamnent fermement cette répression barbare, conséquence d’un usage excessif et disproportionné de la force militaire.

Les Organisations de Défense des Droits de l’Homme et de la Société Civile ci-dessus rendent le gouvernement entièrement responsable de ce drame et lui demandent de prendre en charge tous les frais occasionnés par les soins des blessés à qui elles expriment ici leur marque de sympathie et souhaitent un prompt rétablissement.

Les Organisations de Défense des Droits de l’Homme et de la Société Civile ci-dessus exigent instamment la libération des élèves et étudiant arrêtés et demandent à nouveau au Chef de l’Etat de s’impliquer personnellement dans la résolution de la crise du secteur social.

Fait à Lomé le 26 mars 2015,
Le Coordinateur,


Me Raphaël N. KPANDE-ADZARE