La Mauritanie a "réussi à éloigner le spectre du terrorisme"
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Mauritanie
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Politique
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Le chef de l'Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a loué les mesures prises par le pouvoir en Mauritanie pour assurer la sécurité du pays et en écarter le danger terroriste.
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Le président mauritanien, qui s'exprimait au cours d'une rencontre avec la presse publique et privée, a rappelé que son pays qui avait fait l'objet d'attaques terroristes de 2005 à 2008, "a réussi à éloigner le spectre du terrorisme de son territoire, alors qu'auparavant les terroristes circulaient librement dans certaines zones du pays sans être inquiétés".
Il a également souligné "les importantes mesures prises pour sécuriser l'ensemble du pays, notamment l'acquisition des moyens logistiques et la mobilisation des ressources nécessaires pour éloigner le spectre du terrorisme qui affecte aujourd'hui plusieurs zones dans le monde".
Le président mauritanien a rappelé que son pays a pu "acquérir ces dernières années d'importants moyens militaires, notamment des armes et des avions".
Evoquant le dialogue engagé avec certains détenus salafistes, en 2010, sous la houlette d'oulémas (érudits de l'islam), il a souligné que "cette démarche a permis à certains (détenus) de recouvrer leurs libertés, tandis que d'autres ayant commis des crimes de sang et tué des soldats mauritaniens ne peuvent, en aucun cas, être libérés".
A propos de la grève des travailleurs de la Société nationale industrielle et minière (SNIM), entamée depuis plus de 50 jours, le président mauritanien a fait remarquer que le prix du minerai a chuté d'un tiers depuis le mois de mai 2014, en descendant à 55 USD la tonne. Malgré cela, a-t-il ajouté, la SNIM a maintenu sa production, contrairement à ce qui s'est passé dans des sociétés similaires dans certains pays africains où un certain nombre de projets se sont arrêtés à cause de la chute du prix du fer.
"Dans un contexte pareil il est, quand même insensé de vouloir accéder à la demande d'augmentation des salaires formulés par les travailleurs", a-t-il souligné.
Il a enfin appelé les ouvriers à rejoindre leur travail pour que la direction de la société "arrive à ouvrir un dialogue afin de satisfaire leurs exigences dans la mesure du possible".
A cause de la grève, la SNIM a cessé, début mars, ses exportations de minerai de fer, un des poumons de l'économie mauritanienne, rappellent les observateurs. Fin
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