Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 5:22:57 PM Mardi, 23 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


L’opposition sort ses muscles… le gouvernement appelle à l’apaisement

Guinée - Politique
L’opposition guinéenne est décidée à obtenir l’organisation des élections locales avant les présidentielles. Elle fait de cette exigence, une condition de sa participation aux élections présidentielles et n’entend pas se taire laissant le gouvernement poursuivre ses ‘’manœuvres’’.
Cellou Dalein Diallo, président de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Sidya Touré, chef de l'Union des forces républicaines (UFR) et Lansana Kouyaté ont appelé depuis Paris, leurs militants à se préparer à la reprise des manifestations de rue en vue de réclamer et obtenir l’organisation des élections locales avant les présidentielles. La Commission électorale nationale indépendante (Céni) avait fixée à octobre 2015 les présidentielle, avant les locales qui auront finalement lieu dans un an tout juste.

Après cet appel à manifester, la réaction du gouvernement ne s’est pas fait attendre. "Il y a une décision d'un organe indépendant qui a programmé des élections. Si une partie de la classe politique n'est pas d'accord avec cette programmation, on peut en discuter, en déterminant les vrais problèmes que cela pose pour trouver des véritables solutions", a réagi le porte-parole du gouvernement qui condamne le fait que les trois leaders de l’opposition remettent en cause la ‘’légitimité du président de la République’’ en estimant qu’il n’est plus qualifié pour gouverner.

‘’Nous pensons que c'est exagérément excessif par rapport aux enjeux en présence. Nous appelons l'ensemble de la classe politique au dialogue. Nous sommes ouverts à des solutions, et nous restons à l'écoute. Ce dialogue doit se tenir sans préalable et reprendre au plus vite", a insisté le ministre Albert Damantang Camara dans un communiqué diffusé par le gouvernement.

Il faut rappeler que cet appel de Paris fait suite à la suspension la semaine dernière par l’opposition, de sa participation au Parlement et à la Céni pour marquer son désaccord avec le calendrier des élections présidentielle et locales.