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Présidentielle de 2015: la date définitive donnée par le gouvernement en Conseil des ministres à Kara ce jeudi

Togo - Conseils des ministres
Le gouvernement réagira ce jeudi en conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, à Kara (452 km au nord de Lomé) à la proposition de report de dix (10) jours faite par le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), John Dramani Mahama.
L’annonce a été faite ce mercredi à Légbassito (banlieue de Lomé) par le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, Gilbert Bawara lors de sa tournée de sensibilisation des populations sur l’importance et l’enjeu de l’élection présidentielle de 2015

« Je ne vais pas me substiturer au conseil des ministres pour dire que l’élection se tiendra bel et bien le 15 avril. Le gouvernement tiendra un conseil des ministres avant la fin de la semaine et il délibéra sur la proposition du président de la CEDEAO », a exactement déclaré le ministre Bawara.

Selon le ministre de l’administration, le gouvernement togolais n’a pas l’obligation de reporter la date du scrutin, étant donné que la date du 25 avril proposée par la CEDEAO, n’est qu’une proposition et non un imposition.

« Monsieur John Dramani Mahama a bien précisé qu’il propose le 25 avril, ce qui veut dire que le gouvernement peut la retenir ou ne pas la retenir », a-t-il précisé.

Pour Gilbert Bawara, il est important que le gouvernement prenne une décision et d’ici vendredi 27 mars, l’opinion nationale sera située sur la date définitive des élections.

Par ailleurs, le ministre a expliqué qu’au cours de la visite du président en exercice de la CEDEAO, le gouvernement lui a fait part de ses souhaits.

« En tant que gouvernement, nous avons seulement deux (2) exigences. Nous voulons des élections libres, transparentes, apaisées et sans violence et que cette élection ait lieu avant la fin du mandat présidentiel. Si ça devrait nous amener au-delà du 15 avril, c’est pas grave », a précisé Bawara avant d’ajouter que « le plus gros mensonge que je n’ai jamais entendu dans ma vie est celui de ceux qui disent qu’il y a 30% d’électeurs fictifs dans le fichier électoral ».

Pour lui, certains partis politiques ont inventé ce prétexte des électeurs fictifs pour ne pas «participer» aux élections et pour d’autres, quand ils perdront les élections, ils diront c’est parce que «le fichier électoral n’est pas correct».

« Pour les rassurer, le gouvernement n’a pas hésité a à faire venir les experts de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) dans le pays pour qu’ils viennent nous aider à résoudre ce problème et nous avons appelé également les représentants des partis politiques pour venir les assister, pour qu’il n’y est pas de mal entendu après », a conclu Gilbert Bawara.


Mathurin A.