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L'opposition menace et réclame le retour du vice-président limogé

Sierra Leone - Politique
Le Sierra Leone Peoples Party (SLPP, principal parti de l’opposition) a promis d’appeler à une série de manifestations de grande envergure, si le président Ernest Bai Koroma ne revenait pas sur le limogeage de Samuel Sam-Sumana, son vice-président.

Le SLPP a proféré cette menace dans une résolution publiée samedi au terme d'une réunion de son Conseil exécutif national qui a qualifié la destitution de Sam-Sumana de contraire à la constitution.

Dans sa résolution en six points, le SLPP déclare qu'il va continuer à considérer Sumana comme le vice-président du pays. Il a également indiqué que son appel pour une manifestation pacifique et de désobéissance civile à travers le pays restait valable tant que le vice-président ne sera pas rétabli dans ses fonctions.

Le SLPP a déclaré qu'il allait aussi appeler ses membres au parlement à boycotter toutes les fonctions officielles impliquant le gouvernement et de recourir à la justice pour contester le limogeage de M. Sam-Sumana et l'installation de son successeur.

Le parti a également menacé d'engager une procédure de destitution contre le président Koroma s'il obtienait une décision favorable de la justice.

Koroma a limogé Samuel Sam Sumana mercredi de son poste de vice-président et dans la foulée, il a nommé et installé jeudi son successeur Victor Bockarie Foh qui a été rappelé de la Chine où il était ambassadeur.

L'opposition, la société civile, et le Congrès des travailleurs de la Sierra Leone Labor ont tous condamné la mesure.

Selon ses détracteurs, Koroma n'avait pas suivi la bonne procédure pour destituer son vice-président.

Des sources ont indiqué vendredi qu'une réunion du Barreau de la Sierra Léone avait été interrompue par la police, alors que les avocats s'apprêtaient à passer au vote sur la constitutionnalité de la mesure prise par le président.

Le limogeage de Sumana faisait suite à son expulsion du All Peoples Congress Party (APC).