+Bayane Al Yaoum+ écrit que l'attaque terroriste sordide contre le musée du Bardo à Tunis a visé, en réalité, la stabilité de la Tunisie et avait pour objectif de semer la panique parmi les citoyens et les touristes et de détruire, par-là, les efforts de relance du secteur touristique et de l'économie en général.
D'autre part, relève la publicatioon, l'emplacement du musée du Bardo, au coeur de la capitale tunisienne et à proximité du Parlement, est révélateur des desseins des terroristes qui voulaient, en attaquant ce monument, s'en prendre à la plus haute institution élue qui représente la voix et la volonté du peuple.
Les auteurs de cet acte barbare auront ainsi visé tout un modèle démocratique et sociétal, l'espoir du peuple tunisien de faire réussir le processus démocratique et la stabilité que les autorités cherchent à asseoir sur les plans sécuritaire, économique et politique, soutient-il.
Même tonalité chez +Assabah+ qui estime que « la barbarie de Daech a dépassé de loin celle des Tatars », ajoutant que « le sort de cette organisation sera d'être mise au rebut de l'histoire, même si elle agit sous le couvert de l'Islam, car les Oulémas sont unanimes à considérer que Daech est une tumeur maligne qu'il faut extirper ».
La dernière victime du terrorisme, qui n'a ni nom ni religion, est la Tunisie où Daech a déchiré des familles et rendu des enfants orphelins, déplore le quotidien, soulignant que le processus démocratique dans ce pays, qui a été salué par la communauté internationale, est l'oeuvre du peuple « qui a choisi la paix au lieu des armes et des menaces de Daech ».
Pour sa part, +Al Ittihad Al Ichtiraki+ indique que la question de la libéralisation du marché du travail a refait surface avec la présentation d'un projet élaboré par le patronat, accordant aux chefs d'entreprises plus de flexibilité dans leurs rapports avec les travailleurs.
D'après le journal, la libéralisation du marché de l'emploi ne manquera pas d'avoir des retombées sociales et économiques, en contribuant à l'aggravation des phénomènes de la vulnérabilité et de la pauvreté.
En dépit de l'adoption d'une stratégie de l'emploi (2014-2016) qui tablait sur l'accès de 220 mille Marocains au marché de l'emploi, les faits réels montrent que le chômage a grimpé à 10 pc avec 2,2 millions de chômeurs, note le quotidien selon qui ladite "flexibilité" accroîtra sûrement cette tendance.
Face à cette situation, l'auteur appelle à l'adoption d'un nouveau pacte social pour protéger les travailleurs, étant donné que le tissu économique national se compose principalement de petites et moyennes entreprises.
Au registre politique, +Akhbar Al Yaoum+ évoque les priorités de l'action du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, telles qu'elles se dégagent du bilan de trois ans du mandat de l'exécutif conduit par le PJD.
Il en ressort que Benkirane se consacre à soigner l'image, la popularité et l'influence de son parti en communiquant avec les gens dans le langage qu'ils comprennent et en veillant à rester proche d'eux, ajoute-il.
« S'il est vrai que la communication et le marketing politique font partie intégrante du travail politique, ils ne doivent pas pour autant suppléer la pratique et l'action sur le terrain », fait valoir le journal, jugeant que Benkirane « essaie de compenser les points perdus en termes de décision publique par la communication populaire ».
Au volet sportif, Al Massae rapporte que Issa Hayatou, président de la Confédération africaine de football (CAF), aurait piégé les responsables de la Fédération royale marocaine de football (FRMF). Ces derniers, partis le rencontrer au Caire (Egypte) en décembre dernier afin de débattre des sanctions infligées au Maroc pour avoir demandé le report de la CAN-2015, ont été filmés à leur insu. La vidéo a été présentée devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
« La délégation marocaine a été surprise d'apprendre que la réunion qu'elle avait tenue avec le patron de la CAF a été enregistrée. D'autant plus qu'un passage montre Issa Hayatou insistant auprès des responsables marocains pour qu'ils dévoilent les raisons de la demande du report de la CAN, sans obtenir de réponse», croit savoir le quotidien arabophone.
Dans la rubrique « People », le quotidien Al Akhbar consacre tout un dossier sur les coulisses des émissions arabes de concours de chant dans lequel il donne la parole à des candidats marocains qui y avaient participé.
Derrière les coulisses de ces émissions se passent des scènes «honteuses» destinées à captiver les téléspectateurs pour les faire coller à l'écran et les pousser à suivre constamment ces programmes.
Selon la publication, l'émission «Star Academy» a exigé que les concurrents nouent de fausses relations amoureuses en vue d'augmenter la proportion de l'audimat. De même, les participants doivent s'engager à ne plus dévoiler les secrets de l'émission pendant cinq ans, faute de quoi, ils seront interdits d'entrer dans les pays arabes.
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