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La communauté internationale s'exprime haut et fort suite à l'attentat du musée du Bardo à Tunis

Tunisie - Politique
L'attentat terroriste de mercredi ayant pour cible un musée adjacent au siège du Parlement à Tunis faisant 23 morts et 47 blessés (Tunisiens et touristes) a suscité une remarquable vague internationale de compassion, de soutien et de condamnation fortement relayée dans la presse locale et internationale.

Entre autres, Washington, Paris, Moscou, le Caire, Bruxelles, Abou Dhabi, Rabat, Alger, ainsi que des organisations internationales dont les Nations Unis et l'UNISCO ont réagi exprimant leur ferme condamnation de ce crime terroriste qualifié de "barbare" et "lâche".
"Dans les termes les plus forts", le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a condamné cette attaque meurtrière tout en déplorant les pertes en vies humaines.
M. Ban a présenté ses plus sincères condoléances aux familles des victimes, a précisé son porte-parole dans une déclaration à la presse.
"Cette nouvelle attaque terroriste a fait plusieurs dizaines de victimes. Le musée du Bardo est un lieu ouvert à tous, un lieu de découverte et de dialogue des cultures", lit-on sur le site officiel de l'UNESCO, citant sa directrice générale Irina Bokova.
Selon elle, "la Tunisie, en particulier par la voix de sa jeunesse a voulu et a su relever le défi de la démocratie (...) Elle représente un immense espoir pour tous les peuples du monde".
"Je veux réaffirmer la totale détermination de l'UNESCO à soutenir le peuple tunisien au nom de ces valeurs qui nous rapprochent", a-t-elle dit.
"Avec la plus grande fermeté", le secrétaire d'Etat américain John Kerry a condamné l'attentat terroriste du musée du Bardo à Tunis. Il a salué l'efficacité de l'intervention des forces sécuritaires et des autorités tunisiennes face à cette "violence gratuite".
Annonçant que des Français ont péri dans l'attentat de Tunis, le président François Hollande s'est intervenu quelque peu après la neutralisation des deux terroristes exécuteurs de cette attaque meurtrière. "Chaque fois qu'un crime terroriste est commis, nous sommes concernés", a-t-il souligné.
Pour son chef de diplomatie, Laurent Fabius, "le terrorisme touche aujourd'hui un pays qui demeure l'espoir du monde arabe (...) un espoir de paix, de stabilité et démocratie qui doit vivre".
Du côté de l''Union européenne, sa chef de diplomatie Federica Mogherini, elle a estimé que les organisations terroristes mirent encore une fois des pays et des peuples de la Méditerranéenne.
Cela ne fera que renforcer la détermination à "coopérer plus étroitement avec nos partenaires pour faire face à la menace terroriste", a indiqué Mme Mogherini.
"L'Union européenne soutient la Tunisie dans son engagement pour la paix et la démocratie (...) nous ne nous laisserons pas intimider par une telle brutalité", s' est exprimé Donald Tusk, président du Conseil européen.
A travers un message de condoléances adressé à son homologue tunisien, le président russe Vladimir Poutine a qualifié l'attentat du Bardo de "crime barbare qui ne peut être justifié".
Affirmant la détermination de la Fédération de Russie à "soutenir les efforts assidus par la Tunisie pour lutter contre le terrorisme", M. Poutine a exprimé sa ferme condamnation de ce fléau sous toutes formes confondues.
A son tour, le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a qualifié l'attentat meurtrier de Tunis d'"attaque lâche contre nous tous et une violation odieuse des valeurs humaines".
"Nous sommes effrayés et horrifiés", s' est exprimé le chef de diplomatie allemande dans une déclaration publiée par l'ambassade d'Allemagne à Tunis. Et d'insister que "peu importe la nationalité des auteurs de cet attentat, "leurs tentatives seront vouées à l'échec".
L'attentat terroriste meurtrier du musée du Bardo dans la capitale tunisienne demeure une première du genre dans l' histoire de ce pays puisque les groupes terroristes (déjà retranchés depuis des mois dans les hauteurs ouest du pays à proximité de la frontière algérienne, ndlr) ont changé de "style" en faisant intrusion dans des zones peuplées voire même stratégiques à l'instar des alentours du siège du Parlement à Tunis.
Citant des analystes et experts sécuritaires tunisiens, certains médias locaux parlent déjà de certaines défaillances en ce qui concerne les capacités voire même l'aptitude des forces sécuritaires à être fin prêtes au bon moment pour contrer pareil attentats. Et ce faute d' équipements, de logistiques, de formation académique mais surtout de législation capable de bien protéger ces forces lors de l'accomplissement de leurs missions. Fin