Une dizaine de personnes dont un maire enlevées à la frontière avec la Centrafrique
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Cameroun
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Societe
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Un maire et une dizaine d'autres personnes originaires du nord du Cameroun ont été enlevés jeudi soir à Garoua-Boulaï, ville de l'est du pays située à la frontière avec la République centrafricaine, par un groupe armé soupçonné d' être un mouvement rebelle centrafricain, a informé à Xinhua vendredi une source sécuritaire camerounaise.
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Mama Abakaye, maire de la commune de la Lagdo, faisait partie d' une délégation en déplacement à Bertoua, ville située à environ 240 km au sud de Garoua-Boulaï, pour assister un proche en deuil, d'après cette source jointe au téléphone.
La délégation comprend aussi quatre chefs traditionnels et la responsable d'une section locale du nord de l'Organisation des femmes du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (ORDPC), la branche du parti au pouvoir.
Vendredi soir, des sources familiales ont déclaré à Xinhua que les membres de la délégation avaient été libérés, tandis que l'information a été démentie par les services de sécurité.
Les membres de la délégation ont été pris en otage et conduits à une destination inconnue par un groupe armé présumé d'être un mouvement rebelle centrafricain.
Un des quatre chefs traditionnels a été relâché par les ravisseurs.
Vingt-quatre heures après l'enlèvement, aucune revendication ni aucune déclaration officielle des autorités camerounaises n'a été enregistrées au sujet de cet enlèvement, qui rappelle plusieurs autres perpétrés en 2014 par le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), mouvement rebelle actif en Centrafrique, qui a à sa tête le général Abdoulaye Miskine. Fin
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