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Affaire d’avion bloqué en France/ L’Etat gabonais s’énerve

Gabon - Societe
L’Etat gabonais vient de réagir et a marqué son mécontentement quant à la tournure que prend l’affaire d’avion bloqué dans un aéroport français. L’Etat gabonais ne s’explique pas cette saisie alors même qu’un accord de survol et d’atterrissage des avions militaires lie les deux pays.
Le porte-parole de la présidence Gabonaise, Alain Claude Bilie Bi Nze a exprimé la vive désapprobation des autorités gabonaises suite à la saisie par la justice française pour cause d’impayés à hauteur de 7 millions d’euros (14 milliards de Fcfa) dus à une société suisse. L’avion indique-t-il est un « avion d’Etat qui plus est militaire ». Celui-ci serait donc protégé par un accord de survol et d’atterrissage des avions militaires d’où le questionnement de la présidence gabonaise « sur le respect mutuel des conventions que nous signons avec des Etats ».

En aucun cas indique-t-on du côté des collaborateurs d’Ali Bongo, cet avion ne devait faire l’objet de saisie. L’un des alinéas de l’accord liant les deux pays précise « que les avions militaires et d’Etat ne peuvent faire l’objet d’une saisie sauf si la dette pour laquelle la saison est opérée a un lien direct avec l’acquisition ou l’exploitation de l’appareil. Ce qui n’a rien à voir » tempête Alain Claude Bilie Bi Nze. Le porte parole de la présidence gabonaise a tenu a donné les caractéristiques de l’avion bloqué qui justifie leur position actuelle « Cet avion, c’est un avion d’Etat. Priorité de l’Etat gabonais. L’immatriculation de cet avion, c’est TR-KPR. Dans les normes et les dispositifs de l’aviation et de l’aéronautique, l’immatriculation est L(Lima), c’est l’aviation civile. En K, c’est l’aviation militaire. Donc vous avez un avion qui est immatriculé KPR, c’est donc un avion d’Etat, un avion militaire ».

S’agissant de l’affaire d’impayés qui est à l’origine de cette saisie, l’Etat gabonais même si elle reconnait avoir une dette la conteste en partie. Elle indique n’avoir aucune convention avec la société suisse Trafcon et que des affrètements ont été par SMS ou pour des déplacements qui n’ont rien à voir avec l’Etat gabonais.

Et de finir avec une menace à peine voilée. « A Libreville, la France dispose d’au moins de trois avions en temps de paix et des hélicoptères qui survole le territoire nationale à volonté »