« Situation insurrectionnelle à Dapaong, la population exige la révocation du préfet Tchibiendja Nounie en fuite», titre Actu Express.
«Les populations de la ville de Dapaong, en appui aux fonctionnaires et élèves ont affronté des forces de l’ordre, toute la ville s’est levée comme un seul homme pour demander la révocation du préfet», rapporte le journal.
« La Synergie des Travailleurs du Togo a demandé hier au terme d’une Assemblée générale extraordinaire, la démission du ministre des enseignements primaire et secondaire, Florent Maganawé, suite au moletage des enseignants à Dapaong», ajoute le même journal.
Le Medium quant à lui se dit qu’il y a nécessité pour le chef de l’Etat de prendre le taureau par les cornes en limogeant les ministres Goudigou et Maganawé.
«La crise créée par la STT et entretenue sans le vouloir par les ministres en charge du dossier notamment Goudigou Kolani et Florent Maganawé, continue de dérouler son tapis dans le mauvais sens surtout au détriment des élèves et des patients des structures sanitaires», déplore l’hebdomadaire.
« Tension sociopolitiques, miliciens et violences, Togo, les signaux sont rouges, le gouvernement dans l’impasse», titre L’Indépendant express.
« Véritable casse-tête chinois est la STT pour le gouvernement d’Ahoomey-Zunu. La grève se maintient, la tension s’amplifie, Dapaong a connu des pires moments hier, avec des échauffourées», commente le journal.
« Dapaong sous haute tension, écoles fermées, Maganawé démission. Dans un communiqué rendu public au journal télévisé, le gouvernement ordonne la fermeture des écoles de la ville de Dapaong, cette ville de l’extrême nord du Togo qui a été le théâtre depuis vendredi des violences sociales», écrit le même journal.
Sur le plan politique, Actu Express titre « présidentielle 2015, incertitude autour de la date du scrutin. Audit du fichier, une arrêt dans la gorge de la CENI».
« A un mois de l’élection présidentielle le problème de fiabilité du fichier électoral se pose avec acuité. L’opposition dénonce, preuve à l’appui que le fichier électoral est plus que corrompu et exige son audit avant la tenue de la présidentielle», indique le journal.
« Indélicatesse institutionnelle, les patrons de presse désavouent le code de bonne conduit de la HAAC», fait savoir L’Indépendant express.
« Le torchon brule entre la HAAC et le PPT qui vient de recadrer l’institution de Kokou Tozoun, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication excelle dans une politique d’exclusion systématique de certains médias et de certaines organisations»,rapporte le journal.
|
