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Des diplomates à Kidal pour sauver l’accord de paix d’Alger

Mali - Societe
Depuis la fin des discussions d’Alger, le Mouvement national de libération de l’Azawad traine les pas et rechigne à parapher le texte final contrairement à la délégation gouvernementale qui l’a fait.
Le MNLA dénonce le fait que dans le projet d’accord, il n’a pas été mentionné le statut politique spécifique pour les régions du nord du pays.

Le mouvement avait alors demandé au médiateur algérien, du temps pour consulter sa base, c’est-à-dire les populations de ce territoire dénommé Azawad. Des populations qui ont rejeté l’accord à l’occasion d’une rencontre avec les premiers responsables du MNLA, désirant voir écrit noir sur blanc que leur territoire sera doté d’une réelle autonomie, si ce n’est de son indépendance.

Mais acculé par la communauté internationale et dos au mur, Bilal Ag Acherif, secrétaire général du Mouvement national de libération de l'Azawad et Moussa Ag Acharatoumane, chargé de communication au sein du MNLA viennent de lancer une invitation aux représentants de la médiation internationale à visiter Kidal. Des représentants qui sont attendus ce mardi 17 mars à Kidal.

La délégation est composée de Pierre Buyoya, Haut Représentant et chef de la Mission de l'Union africaine pour le Mali et le Sahel (Misahel), de plusieurs ambassadeurs, dont le patron de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Misnusma) et du représentants de l’Union européenne ou de la France.

L’objet de ce déplacement à haut risque pour ces diplomates, est d'écouter les leaders du MNLA et d’essayer de convaincre les populations d’accepter le texte. Les opposants à la signature du projet d’accord seront considérés comme des obstacles au processus de paix et pourraient faire l'objet de sanctions individuelles, avertit l’ONU qui se bat pour le retour de la paix dans le Nord Mali.