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Balais citoyen et Clude : plus rien ne va

Togo - Politique
Depuis qu’il a choisi sans en aviser préalablement les autres membres, de faire participer l’association Balai Citoyen (CIBAL) au Front TCHOBOE, un regroupement hétéroclite qui envisage d’empêcher la tenue de l’élection du 15 avril prochain, plus rien ne va entre Claude AMEGANVI et les autres membres de la coordination. Dans une sortie au Centre Communautaire de Bè, ceux-ci ont clairement pris leurs distances et rappelé les objectifs de leur mouvement.

Dans une déclaration liminaire, Justin ANANI, Stéphan KUEVIDEJEN, Elliott MABLE, tous co-fondateurs et membres de la coordination, ont d’abord manifesté leur solidarité à l’égard de monsieur Guy ANYINEFA dont la signature au titre de CIBAL avait été associée à la création du Front TCHOBOE et qui s’en est publiquement offusqué, y compris dans les médias, dénonçant une méthode cavalière ; n’ayant à aucun moment été mêlé ni de près ni de loin à l’initiative.

Ensuite, avec celui-ci, ils ont rappelé que « l’objectif originel et légitime «  du mouvement CIBAL-TOGO est le retour à la Constitution de 1992 par le recours à l’article 4 de la Constitution en vigueur qui dispose que «  la souveraineté appartient au peuple. Il l’exerce par ses représentants et par voie de référendum. Aucune section du peuple, aucun corps de l’Etat, ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. L’initiative appartient concurremment, au peuple et au Président de la République. Un référendum d’initiative populaire peut être organisé sur la demande d’au moins cinq cent mille (500.000) électeurs représentant plus de la moitié des préfectures. Plus de cinquante mille (50.00) d’entre eux ne doivent pas être inscrits sur les listes électorales d’une même préfecture. La demande devra porter sur un même texte. Sa régularité sera appréciée par la Cour Constitutionnelle. »

Les coordonnateurs de CIBAL-TOGO désavouent donc l’option choisie par Claude AMEGANVI d’entraîner le mouvement dans un combat dans lequel ils ne se reconnaissent pas et qui n’est pas le leur ; à plus forte raison sans les en avoir préalablement consultés. Ils soutiennent que leur démarche est surtout, quelle que soit leur appartenance politique, de mobiliser au moins 500.000 citoyens par différentes actions, afin d’aboutir à un référendum d’initiative populaire pour le retour à la Constitution de 1992. «  Les membres de la coordination appartiennent à différents partis politiques qui ont des positions divergentes sur la participation ou non à l’élection présidentielle d’avril 2015. Chacune des positions doit être respectée » ont-ils indiqué.