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Alberto Olympio : Programmé pour perdre !

Togo - Politique
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) chargée d’organiser et de superviser les élections a reçu cinq (05) candidatures pour l’élection présidentielle du 15 avril prochain. Cinq postulants sont enregistrés : Jean-Pierre Fabre (CAP 2015), Faure Essozimna Gnassingbé (Unir), Aimé Gogué (ADDI), Gerry Taama (NET) et Mohamed Tchassona Traoré (MCD).
Si aucune surprise ne concerne l’enregistrement de ces postulants, l’un des potentiels candidats les tout premiers déclarés à la présidentielle a tout de même surpris par son absence sur la liste : Alberto Olympio. Ce dernier a toujours vu grand, paraît-il. Après son diplôme d’ingénieur système à l’École supérieure d’informatique de Montreuil, il s’est intéressé aux télécoms. Mais depuis quelques mois, il confond logiciels informatiques et agrégats politiciens.

Déversé dans le marigot politique togolais par, on ne sait quelle alchimie, il s’embarque dans des convulsions politiques primaires et demande à la CENI l’audit du fichier électoral. A croire qu’il veut se substituer à la CENI et que le thème de sa campagne électorale allait demeurer ce sujet. Alors que la CENI avait déjà mis à la disposition des partis politiques copie du fichier électoral. Conscient de la faiblesse d’une base électorale qu’il n’en a même pas, à part quelques badauds qui le siphonnent à longueur de meetings qui ressemblent fortement à des réunions de famille, Alberto Olympio n’a pas les moyens de son ambition. Ses interventions intempestives et sa forte propension à diaboliser le fichier électoral avec des accusations étranges ont fini par convaincre de la petitesse de l’ambition de l’homme. Et au ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales de préciser que « la CENI ne devrait pas se laisser distraire par des affabulations et des revendications superflues et fantaisistes d’aucun potentiel candidat qui aurait besoin de prétexte pour masquer sa faiblesse ou justifier sa non-candidature faute d’assise politique. La CENI n’a pas non plus vocation à aider la stratégie de contestation d’un regroupement d’activistes politiques ou de la société civile. En toute hypothèse, il revient à la CENI de décider ce qu’elle autorise ou n’autorise pas, dans l’observance stricte de la loi ».

Celui qui se targue d’avoir un CV « haute définition » et se proclame "leader des technologies de l’information et de la communication en Afrique" et dont l’ambition, dit-il, est d’« offrir au grand public une connexion gratuite à l’internet », est le grand absent de la course du 15 avril. En d’autres termes qu’il comprend mieux que quiconque, la présidentielle 2015 ne reconnait pas l’authenticité du logiciel Alberto Olympio 2.0… Soit c’est une potentielle candidature piratée, soit elle est potentiellement attaquée par un virus de défaut de caution. Il est loin d’être au coeur du système d’exploitation de l’élection présidentielle du 15 avril 2015.

La machine électorale est donc en route, et les dossiers des cinq postulants doivent à présent être examinés par la CENI et par le ministère de l’Administration territoriale puis validés par la Cour constitutionnelle, conformément à l’Article 154 du Code électoral. Programmé pour perdre avec son propre logiciel, l’anti-virus Alberto Olympio n’a pas réussi à déprogrammer l’élection présidentielle du 15 avril prochain…

(Telegramme228)