Hier lundi, dans l’après-midi, un véhicule RAV 4, couleur verte, immatriculé 5880 AO, a fauché mortellement un jeune homme, la vingtaine. L’accident se produisait dans un carrefour, à 500 mètres environ de l’Agence Kégué de la CEET. Le chauffeur qui roulait à vive allure allait vers l’axe Lomé-Vogan, il a été surpris par un motocycliste, qui, arrivé au carrefour, a foncé tout droit pour traverser la route. Dans ses manœuvres pour éviter ce dernier, il dérape et se retrouve sur l’autre côté de sa voie où, malheureusement, il va tamponner la victime.
Le jeune homme gisait dans son sang qui ruisselait, il a été rapidement couvert d’un pagne. La voie est subitement engorgée par une grande foule, motos et véhicules, bloqués des heures durant. Entre-temps, un homme se fraie un chemin à travers la grande foule, s’avance vers le corps, enlève le pagne, et s’écrie : « c’est mon frère, il vient de quitter la maison, à peine 20 minutes», avant de s’effondrer. Pendant qu’on y était, à 100 mètres de là, deux motocyclistes rentrent en collision, un blessé grave, mais pas de mort. Il est grand temps que les autorités compétentes reconsidèrent la question de la sécurité des usagers du Grand contournement de Lomé et trouver des solutions qui s’imposent.
Le Grand contournement traverse la pleine ville, les panneaux de signalisation sont inexistants pour régulariser le contrôle de la vitesse, pas de feux de signalisation, pas de postes de forces de l’ordre, autant de facteurs favorisants des accidents. S’il faut attendre l’inauguration officielle de la voie pour voir toutes ces conditions réunies, autant le faire plus vite ou carrément fermer la voie en attendant.
F.S
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