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Une vingtaine d’ODDH et 4 partis politiques retiennent l’application de l’article 150 de la Constitution contre Faure Gnassingbé

Togo - Politique
Le processus électoral en cours est « un véritable coup de force organisé par Faure Gnassingbé contre le peuple togolais ». C’est en substance ce qu’a laissé entendre ce lundi un autre front de protestation contre l’élection présidentielle du 15 avril 2015.
Ce mouvement est composé d’une vingtaine d’organisation de défense des droits de l’homme et de la société civile et de quatre v(4) partis politiques, à savoir le Mouvement des républicains centristes (MRC) d’Abass Kaboua, du Parti des travailleurs de Claude Améganvi, du Parti des Togolais d’Alberto Olympio et du Parti national panafricain (PNP) de Tchikpi Atchadam.

A deux (2) mois du scrutin présidentiel, ces Organisations et partis politiques demandent l’arrêt du processus électoral, le retour à la Constitution de 1992 avec disqualification du chef de l’Etat actuel, Faure Gnassingbé à prendre part à toute élection du fait de deux (2) mandats déjà consommés et la mise sur pied d’une transition pour prendre en charge la gestion du pays pour la mise en œuvre des réformes.

Pour entrer en possession de ces trois (3) exigences, le front appelle à la mobilisation du peuple togolais pour faire échec au processus électoral en cours sur la base de l’article 150 de la Constitution « adoptée par référendum le 27 septembre 1992 ».

« Il ne fait aucun doute que Faure Essozimna Gnassingbé est en train d’opérer un coup de force électoral et tombe de ce fait sous le coup de l’article 150 de notre Constitution », indique la déclaration liminaire lue devant la presse.

Aux termes de l’article 150 évoqué, « en cas de coup d’Etat ou de coup de force quelconque, tout membre du gouvernement ou de l’Assemblée nationale a le droit et le devoir de faire appel à tous les moyens pour rétablir la légitimité constitutionnelle, y compris le recours aux accords de coopération militaire ou de défense existants. Dans ces circonstances, pour tout Togolais, désobéir et s’organiser pour faire échec à l’autorité illégitime constituent le plus sacré des droits et le plus impératif des devoirs ».

La vingtaine d’organisations de défense des droits de l’homme et de la société civile et des partis politiques signataires de la déclaration liminaire se préparent à mettre les Togolais dans les rues pour leurs exigences.

Pour rappel, quatre (4) acteur politiques de l’opposition ont fait acte de candidatures à cette présidentielle. Il s’agit de JEAN6Pierre Fabre de la coalition de six (6) partis politiques dénommée le Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015), de Me Mouhamed Tchassona Traoré du Mouvement citoyen pour la démocratie et le développement (MCD), d’Aimé Tchabouré Gogué de l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI) et de Gerry Taama du Nouvel engagement togolais.

La Constitution togolaise en vigueur permet à tout Togolais, dont Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, de participer autant de fois à la présidentielle.

Modeste K.