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NORD-SUD
N'en déplaise aux adversaires de l'Appel de Daoukro. La base du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) a déjà exprimé, si l'on s'en tient aux résultats partiels du pré-congrès du samedi dernier, son adhésion massive à la candidature unique du chef de l'Etat, Alassane Ouattara, en 2015 au sein de la famille houphouétiste. Reste la confirmation officielle de ces résultats demain, lors du 5ème congrès extraordinaire. Hier, face à la presse au siège de son parti à Cocody, le porte-parole du comité d'organisation dudit congrès, Kobénan Kouassi Adjoumani, a encore ruiné les derniers espoirs de ceux qu'il est convenu d'appeler "les irréductibles". Notamment, les candidats issus de l'ex-parti unique et déclarés à la présidentielle d'octobre prochain que sont Kouadio Konan Bertin, Essy Amara, Charles Konan Banny et Kablan Brou Jérôme. "L'Appel de Daoukro, c'est une volonté de notre chef. Quand le PDCI choisit Alassane Ouattara, ça ne veut pas dire qu'on ne participe pas aux élections. Car, nous sommes comptables de sa gestion. Alassane Ouattara est notre candidat, un point, un trait", a-t-il coupé court.
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L'INTELLIGENT D'ABIDJAN
L'ex-premier ministre Charles Konan Banny, l'ancien ministre des Affaires étrangères Essy Amara, le député Kouadio Konan Bertin (dit KKB), et l'ex vice-président de l'Assemblée nationale Jérôme Kablan Brou affichent toujours leurs intentions de se présenter à la prochaine présidentielle, malgré l'appel de Daoukro lancé par le président de leur parti Henri Konan Bédié pour soutenir la candidature d'Alassane Ouattara. Ils l'ont réitéré au cours d'une conférence de presse qu'ils ont co-animée le jeudi 26 février 2015. Ils ont annoncé par la même occasion qu'ils seront absents au 5ème congrès extraordinaire du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) du samedi 28 février 2015. A tour de rôle, les quatre principaux détracteurs de l'Appel de Daoukro ont indiqué sans détours qu'ils ne seront pas présents au congrès extraordinaire du PDCI qui aura pour but d'abroger certaines dispositions des résolutions du 12ème congrès d'octobre 2013, dont la désignation d'un candidat de ce parti à la présidentielle de 2015. "Nous n'y serons pas car nous n'attendons rien de ce congrès", a affirmé l'ex-ministre des Affaires étrangères.
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LE SURSAUT
"La forêt ivoirienne vit une tragédie. La faune, la flore ainsi que nos eaux sont en danger. La forêt ivoirienne se meurt. Elle est en voie de disparition simplement". C'est ainsi que le ministre des Eaux et forêts, Matthieu Babaud Darret, a dépeint jeudi le tableau de la forêt ivoirienne. Babaud Darret s'est longuement prononcé sur le nouveau code forestier ivoirien promulgué en juillet 2014 par le chef de l'Etat, n'a pas manqué d'étaler ses inquiétudes face au danger qui plane sur la Côte d'Ivoire. Et pour lequel, un plan de reboisement plus accru s'impose. "L'Etat de Côte d'Ivoire ambitionnait de reboiser 100 000 hectares de forêt par an. Malheureusement, c'est entre 10 000 et 11 000 hectares qui sont reboisés. Si on doit avancer à ce rythme, la forêt ivoirienne va disparaître d'ici 2040", s'est inquiété le ministre. Qui en conclut que le pays court droit vers une catastrophe écologique si rien n'est fait pour prévenir le risque de désertification qui pointe à l'horizon. Avant de préconiser : "Il faut arriver à 100 000 hectares de reboisement pour ne pas arriver à la catastrophe de 2040".Tenant pour cause de la dégradation de nos forêts, l'agriculture et l'urbanisation galopantes, les feux de brousse persistantes. Fin
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