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La miss Turquie 2006 risque 4 ans de prison pour avoir insulté le président Erdogan

Turquie - Societe
Merve Buyuksarac, miss Turquie 2006 a comparu devant un tribunal d'Istanbul mercredi. Il lui est reproché d'avoir publié sur internet, un poème satirique insultant le président turc Recep Tayyip Erdogan. Une publication qui pourrait lui valoir jusqu'à 4 ans d'emprisonnement.
Une adaptation de l'hymne nationale

Merve avait partagé un poème publié par un magazine satirique turc. Le texte est une adaptation des paroles de l'hymne nationale turc qui comportait des paroles insultantes à l'encontre d'Erdogan. Ce dernier a été élu président de la Turquie en août 2014 après avoir été Premier ministre pendant 11 ans.

La miss aurait partagé le texte intitulé "Master's Poem" sur son compte Istangram, parce que "c'était amusant" avait-il indiqué avant de préciser: "je n'avais pas l'intention d'insulter" le chef de l’État. Elle a ensuite supprimé la publication dès qu'elle a su que le poème pouvait lui attiré des ennuis judiciaire.

4 ans d'emprisonnement

La jeune dame de 26 ans, risque une peine d'emprisonnement de 4 ans, si la justice confirme la décision des procureurs. Ceux-ci estiment que le poème "dépasse les limites de la liberté d'expression". Ils condamnent ces textes parce qu'ils "excèdent les limites de la critique" et "humilient ouvertement" le président de la République.

Il revient maintenant au tribunal d'Instanbul de décider si Miss Merve Muyuksarac sera poursuivie et si un procès au lieu. En janvier, la Miss a été détenue brièvement avant de subir un interrogatoire.

Le cas Merve n'est malheureusement pas isolé. On se rappelle qu'en décembre dernier, le jeune Emin Altunses (16 ans) a été arrêté pour avoir prononcé un discours dans lequel il accusait le président de corruption. De nombreux médias et leaders de l'opposition n'ont pas fini de payer les frais de leurs positions et messages critiques à l'endroit du président Erdogan.

Malgré les rappels à l'ordre de la part de l'Union Européenne, la présidence turque se défend de museler la presse.