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Fixation de la présidentielle au 15 avril 2015 : Jean Kissi crie à un coup de force électoral

Togo - Politique
Réuni hier à Pya dans le Nord du Togo, le Conseil des ministres a décidé de fixer l’élection présidentielle à la date du 15 avril prochain, ceci contrairement à la proposition du 21 avril qu’avancerait la CENI. Une fixation de date qui fait sorti de son gong le député du CAR, Jean Kissi.
Reçu ce mercredi matin par nos confrères de Victoire fm, ce dernier trouve qu’il s’agit d’un coup de force électoral. « Avec les décrets qui sont pris hier, vous constatez avec moi qu’il n’y a plus de présidentielle démocratique au Togo mais qu’il y a un coup de force électoral. Alors, connaissant le CAR, connaissant sa naissance, connaissant le fondateur du CAR, sa marche à la CNDH jusqu’à aujourd’hui, vous comprendrez qu’on ne peut pas prendre part à un coup de force », a déclaré le Secrétaire national du CAR.

Pour justifier sa conviction selon laquelle il s’agit d’un coup de force électoral qui ne dit pas son nom, Jean Kissi oppose deux remarques. La première, « non seulement les réformes n’ont pas été faites. On dit que le corps électoral doit être convoqué 60 jours au minimum avant la tenue des élections. Alors, de hier soir jusqu’au 15 avril où les élections sont fixées, est-ce qu’on est dans les 60 jours ? », s’interroge ce responsable du parti au symbole du soleil levant.

Pour sa deuxième remarque, M. Kissi fait voir qu’ « on dit que c’est la CENI qui est l’organisatrice des élections, qui est maître de son chronogramme, qui propose la date des élections et que le gouvernement ne fait que confirmer par un décret, mais rien ne dit dans les textes que la CENI va proposer une date et que le gouvernement va passer outre choisir une autre date sans le consentement de la CENI. Si la date proposée par la CENI ne correspond pas, et que le gouvernement doit réviser il y a un comité de suivi pour que cela soit étudiée ».

Voilà autant de griefs que le député Kissi a contre la fixation de cette date qui ne respecte pas le délai constitutionnel.

Pacôme S.