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Bousculades entre sympathisants et opposants de Simone Gbagbo

Côte D'Ivoire - Societe
La dernière audience du procès en assises s'est ouverte ce matin à Abidjan sur fond de tension avec la comparution de Mme Gbagbo. Une centaine de personnes se sont réunies ce matin au palais de justice, les unes pour soutenir Simone Gbagbo, les autres pour la traiter de tous les noms.
Des étrangers,... des sanguinaires...

Le procès en assises se termine aujourd'hui avec la comparution de celle que les Ivoiriens ont surnommé "la Dame de fer"; Simone Gbagbo. Accusée d'atteinte à la sûreté de l’État par la Côte d'Ivoire, l'ex-première dame se retrouve devant les juges avec 82 autres personnes proches de son mari.

Ce matin devant le palais de justice d'Abidjan des centaines de personnes sont venues soutenir ou simplement dénoncer le rôle de Mme Gbagbo dans la crise postélectorale de 2010-2011.

On pouvait entendre les uns scander le nom de Simone Gbagbo et de ses co-accusés en les traitant d'"assassins", et les autres qui répondaient: "menteurs". Des bousculades s'en sont suivies et il a fallu l'intervention de la police pour disperser les protagonistes qui s'accusent les uns d'être des étrangers et les autres, des sanguinaires.

C'était la première dame

Pour les détracteurs de Mme Gbagbo, "on est ici pour que justice soit rendue. Nous attendons qu'elle demande pardon. Nous nous refusons d'entendre qu'elle n'a rien fait". Aux sympathisants de rétorquer: "Simone Gbagbo n'a rien fait. C'était la première dame. Ce n'est pas un militaire. Elle ne devrait pas être ici".

Les avocats de Simone Gbagbo ont entre-temps demandé l'arrêt de la procédure de ce lundi, mais les juges n'y ont pas donné de suite favorable.