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Revue de la presse ivoirienne du 21 février

Côte D'Ivoire - Societe
Voici les principales informations de journaux ivoiriens parus samedi:
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FRATERNITE MATIN
Le professeur Francis Vangah Wodié a procédé, ce vendredi 20 février, à la passation des charges à son successeur, le magistrat hors hiérarchie Koné Mamadou nommé le 3 février 2015. A l' occasion de cette passation des charges, il est revenu sur les écrits de la presse concernant sa démission. "Que vous la presse vous évitiez de balancer des informations qui n' en sont pas parfois, dans un langage extrêmement désobligeant. Ce sont de tels propos qui alimentent la violence. Il faut que nous en soyons conscients", a dit l'ex-président du Conseil constitutionnel. Il a également appelé ces derniers à jouer dans la préservation de la paix et dans la conduite des élections que "nous voulons tous régulières, paisibles, sincères et exprimant effectivement la volonté du peuple de Côte d' Ivoire. C' est à cela que je vous invite tous". Il a indiqué que le dossier qu' il vient de remettre au nouveau président du conseil constitutionnel se compose de trois grandes rubriques. "Il s' agit du chapitre relatif aux affaires administratives et de gestion du conseil constitutionnel, de la rubrique des affaires financières et de la rubrique du Conseil constitutionnel en tant que institution".
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SOIR INFO
Le candidat à la présidentielle de 2015, Essy Amara, s' est lâché, le jeudi 19 février 2015, au cours d' une rencontre avec des mouvements de soutien à son quartier général à Cocody Angré (Abidjan). Le diplomate a répondu à ses détracteurs, notamment sur sa capacité à voyager librement en France. "J'ai dîné 17 fois à l'Élysée. Aller à l'Élysée, ça ne m'apporte plus rien. J'ai fait 189 pays que je connais par rapport à 190 personnes. Qu'est-ce que je vais chercher encore ? Le pouvoir, ça ne m'apporte rien. Je m'entretiens avec les anciens, je rencontre un président, pour moi, c'est banal", a déclaré l' ex-ministre ivoirien des Affaires étrangères. Il s' est dit confiant pour la suite, comptant sur son carnet d' adresses dont il se vante. "J'ai fait deux ou trois fois le tour de tous les pays africains. Le pouvoir ne m'apporte rien. Quand je vois le tapis rouge, je sais ce qu'il y a derrière", a-t-il dit avec ironie, arrachant des rires et des applaudissements à son auditoire. Pour lui, le plus important, c' est la réconciliation nationale. Membre du Comité des sages du Parti démocratique de Côte d' Ivoire (PDCI), Essy Amara a expliqué aux leaders des mouvements qui ont décidé de l' accompagner le sens de sa candidature. "Ce que je recherche, c'est que la Côte d'Ivoire ne retombe pas encore dans la paralysie, ne retombe pas dans les tueries. Quand je vois tout cela, je suis peiné", s' est-il insurgé. Non sans rappeler qu' en 1995, il y a eu 14 procès à Abidjan liés à la politique. Pour lui, cela n' a jamais rien présagé de bon pour le pays.
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L' INTER
C' est que, hier soir, le président de la République et son "aîné", Henri Konan Bédié, les deux têtes fortes de la coalition au pouvoir, ont eu un entretien à Cocody à la résidence du chef du PDCI. Entre autres sujets, les deux dirigeants ont abordé les questions liées au Congrès extraordinaire du PDCI et à une prochaine Convention d' investiture RHDP. "Nous avons parlé de l' avenir bien évidemment, du prochain Congrès du PDCI, du Congrès d' investiture RHDP me concernant, également des relations avec l' opposition parce que nous voulons une Côte d' Ivoire apaisée, une Côte d' Ivoire pour tous et où le rassemblement devient une réalité. En cela, nous avons dit que la victoire des Eléphants a été d' une grande contribution à cet élan de solidarité", a déclaré à la presse Alassane Ouattara, au sortir d' un entretien de moins d' une heure. Interrogé sur la date de son investiture en tant que candidat RHDP à l' élection présidentielle, il a répondu : "Cela dépend du président du RHDP. Je souhaite que ce soit le plus tôt possible pour que je puisse me lancer dans la campagne". L' appel de Daoukro, lancé mi-septembre 2014 par Henri Konan Bédié, prévoit que Alassane Ouattara soit le candidat du Rhdp au scrutin présidentiel d' octobre 2015 et que les partis de la coalition puissent gérer le pouvoir alternativement, à partir de 2020. Le PDCI attend de valider cet appel à l' occasion d' un congrès extraordinaire qui se tient en deux temps : les samedis 21 et 28 février. Ouattara et Bédié sont manifestement optimistes sur l' issue de ce Congrès. Fin