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Alberto OLYMPIO : « 2015 sera l'année de l'alternance au Togo. Je me battrai jusqu'à mon dernier souffle pour que les élections soient totalement transparentes »

Togo - Politique
Le Président National du Parti des Togolais et candidat déclaré à la présidentielle de 2015, Alberto Gerardo OLYMPIO a accordé une interview exclusive à la Rédaction de Plume Libre. Les sujets d’actualité ont été passés au peigne fin par le leader du PT.
M. Alberto Gerardo OLYMPIO a déclaré entre autre : « Je me battrai jusqu'à mon dernier souffle pour que notre pays fasse des élections transparentes et que le peuple puisse remporter la victoire ». M. OLYMPIO Alberto exige la mise à disposition du ficher électoral pour son nettoyage. "Les Togolais souffrent trop et il est temps de soulager leurs peines. Nous n’avons pas besoin de violence dans notre pays. Les élections ne doivent pas être des moments de troubles", martèle encore l’expert en informatique Fondateur de la société Axxend qui est dans le secteur des nouvelles technologies qui offre d’ailleurs ‘’son service à la CENI et à la nation pour un fichier électoral fiable’’.
La Rédaction de Plume Libre vous propose de lire l’intégralité de l’interview d’Alberto OLYMPIO.
PLUME LIBRE : Monsieur Alberto OLYMPIO bonjour.

A. OLYMPIO : Bonjour Plume Libre.

PLUME LIBRE : Vous êtes le Président du Parti des Togolais et Candidat déclaré à la présidentielle de 2015. Est-ce que vous pouvez mieux vous présenter ?

A. OLYMPIO : Merci. Je suis Alberto OLYMPIO. J’ai 48 ans. Je suis marié et j’ai deux enfants. Un garçon et une fille. Je suis le Président du Parti des Togolais. Avant cela, je suis informaticien. J’ai eu à travailler dans plusieurs pays européens et aux Etats-Unis d’Amérique. J’ai créé une société qui s’appelle Axxend Corporation. Nous sommes dans l’ingénierie informatique et nous sommes aussi présents dans plus de quinze pays en Afrique. Nous avons aussi créé une fondation qui s’occupe de l’éducation des jeunes qui n’ont pas les moyens de se prendre en charge pour l’université. Et aussi les femmes qui sont malades. Et nous essayons de les aider à se regrouper en coopératives pour travailler ensemble pour créer leur propre richesse. Voilà ce que nous faisons dans le cadre de la fondation. Je suis rentré dans mon pays, le Togo. J’ai parcouru plusieurs milieux et j’ai eu à rencontrer les pères et les mères de familles. Ensemble avec mes compatriotes nous avons discuté de ce que devrait être notre pays. Quels projets pourrons-nous avoir pour notre pays. C’est tout cela que j’ai consigné dans le livre qui s’appelle « Je prends le parti des Togolais ». Et évidement ce livre devient mon projet de société. Mais en fait, ce n’est pas le mien puisque je l’ai écris pour toutes ces personnes ; des Togolais et Togolaises qui m’ont parlé de leurs problèmes, des solutions, il faut absolument qu’on trouve les moyens pour ces solutions. J’ai ajouté ma sensibilité et par rapport à l’expérience que j’ai eu dans plusieurs pays où les choses marchent mieux que chez nous au Togo. Et voilà. Nous somme dans notre pays, le Togo. Notre but c’est d’apporter le bien-être aux Togolais

PLUME LIBRE : En bref qu’est-ce que M. Alberto OLYMPIO propose d’autre aux Togolais ?

A. OLYMPIO : Moi, je suis d’abord un entrepreneur. Je suis un homme d’action, un homme de terrain. Je ne fais pas la politique pour vivre et je veux réaliser des projets pour les Togolais. Je veux faire de sorte que nous apportions ensemble le bien-être aux Togolais. Et pour y arriver, il y a quelque chose à faire, c’est très important. Nous devons lutter efficacement contre la grande pauvreté. Qu’est-ce qui pousse les Togolais à rester dans la pauvreté ? Il y a les problèmes de santé, d’éducation, d’alimentation, et d’emplois. Ce sont là les quatre problèmes graves. Le cinquième problème reste celui du logement. Evidement tous ces problèmes ne peuvent avoir des solutions que si nous avons un socle qui est l’Etat de droit ; la justice libre et indépendante. Il faut faire en sorte que nous disposions d’infrastructures et de procédés qui puissent faire que les investisseurs viennent dans notre pays. Qu’ils soient des Togolais ou des étrangers, il faut qu’ils viennent investir au Togo. Il faut faire des projets structurants qui permettent de créer des emplois. Il faut faire de sorte que nous puissions développer une classe moyenne. Je veux promouvoir l’auto-emploi, l'auto-entreprenariat. L’Etat doit faciliter le premier emploi des diplômés de nos universités. Voici ce que j'ai à dire en peu de mots. Pour notre pays il faut faire sauter la grave pauvreté pour permettre le développement d'une classe moyenne au Togo.

Plume Libre : Monsieur Alberto OLYMPIO, votre parti se réclame de l’opposition .Et on a constaté qu'au Togo plusieurs élections se sont soldées par des violences ayant même entrainé des pertes en vies humaines. Aujourd’hui au niveau du Parti des Togolais quelles sont vos propositions pour que nous puissions aller à des élections transparentes paisibles et crédibles ?

A. OLYMPIO : Nous avons vécu un passé très douloureux et il n'est pas question qu'on y retourne. Moi, je dis que nous ne voulons pas faire la chasse aux sorcières. Nous voulons aller vers l’avenir sans regarder dans le rétroviseur, c'est important. Mais nous devons nous donner les moyens pour y arriver. Pour cela, il faut que les prochaines élections au Togo se passent dans la plus grande et la plus totale transparence. Et ça ce n'est pas négociable. Nous ne pouvons pas aller aux élections si nous voulons donner une chance à la paix dans ces conditions. A moins que certains veulent juste jouer le rôle de faire valoir ou ils veulent juste y aller pour légitimer la victoire du Président sortant. Aujourd'hui, il faut le dire, le Ministre de l'administration territoriale a reconnu lui-même dans son bureau que le fichier électoral compte des doublons. Nous ne devons pas prendre part aux élections dans ces conditions. Nous devons absolument tout faire pour faire le nettoyage de ce fichier électoral. L’article 60 du code électoral nous y donne droit. Et bien j'ai fait la demande encore cette semaine à la CENI pour me donner accès a ce fichier c'est une demande écrite. Je ne veux pas un fichier PDF ou un fichier imprimé. Mais j'ai besoin d'avoir accès à la base de données de 2010, de 2013 et à la base consolidée de 2015 après la révision des listes et cartes. Cela va nous permettre de faire les recherches, les tris. Il y a des algorithmes qui vont nous permettre d'éliminer tout ce qui est doublon, c'est-à-dire des personnes qui se sont enregistrées plusieurs fois. Vous savez, aujourd’hui, on a constaté qu'en se baladant de bureau de vote en bureau de vote on peut obtenir plusieurs cartes d'électeurs : ce qui n'est pas acceptable.

Deuxièmement nous avons constaté qu’une personne mal intentionnée peut avoir jusqu'à 25 cartes d’électeurs sans problèmes. Donc ce qu’il faut c’est tout faire pour enlever les doublons comme l’a reconnu le Ministre de l’administration territoriale. Il faut enlever les noms de toutes personnes décédés mais qui sont encore dans le fichier grâce à des algorithmes, à l’intelligence artificielle qui va nous permettre d’enlever ces personnes qui sont décédées. Et aussi les mineurs, les étrangers qui sont dans le fichier, il faut les enlever.

Nous nous sommes posé la question de savoir comment des gens ont pu s’inscrire sans des cartes d’identité nationale. Et bien la réponse est toute simple. Si vous ne disposez pas de carte d’identité nationale, il suffit juste de se présenter avec deux témoins et vous avez votre carte d’électeur. Vous avez donc une idée sur l’état du fichier. Nous voulons aussi comparer l’état du fichier avec le fichier de carte nationale d’identité. Bref je ne veux pas donner tous les détails techniques. Mais nous devons faire un travail scientifique qui va nettoyer le fichier électoral de tout ce qui ne doit pas s’y trouver. C’est légal. Ce nettoyage va enlever des prédispositions pour une quelconque victoire annoncée du Président sortant. Tercio nous devons tout faire pour avoir une liste exhaustive de tous les bureaux de vote.

Il ne doit plus avoir des bureaux de vote fictifs au Togo. Ce qui veut dire que chaque électeur sera affecté à un bureau de vote. Et nous n’accepterons pas que d’autres résultats sortent à part ce qui vient des bureaux légalement reconnus. Tout résultat émanant d’un bureau fictif ne sera pas pris en compte.
Nous disons aussi que les résultats doivent être affichés bureau de vote par bureau de vote. Nous devons permettre à ce que tous les candidats puissent comparer les résultats des bureaux de vote avec ceux proclamés par la CENI. Tout ceci fait partie de la lettre que j’ai envoyée au président sortant en Décembre 2014. Nous allons garantir la transparence totale des élections. Il y va de la stabilité que nous souhaitons tous. Si nous ne faisons pas cela, cela va causer d’autres problèmes. Nous devons donner une chance à la paix. C’est de notre responsabilité de faire en sorte que les élections se passent au Togo sans douleurs et en paix. C’est pour cela qu’il faut garantir aux Togolais une transparence des élections.

PLUME LIBRE : L’actualité Togolaise est dominée par la question des reformes. Au niveau du parlement, les partis se rejettent la responsabilité. UNIR pense que c’est l’ANC qui bloque les reformes, l’ANC aussi rejette la responsabilité sur UNIR. Aujourd’hui au niveau du Parti des Togolais quelle est votre avis sur la question des reformes. Doit on faire les reformes avant les élections, autrement pas de reformes, pas d’élections, ou pour vous, ce qui est nécessaire c’est que les élections soient transparentes.

A. OMYMPIO : En ce qui me concerne, j’ai déjà parlé des reformes. Depuis 2006 ; on nous avait promis ces reformes quand nous avions signé l’Accord Politique Global (APG). Et moi je dis qu’on avait signé l’APG pour légitimer un pouvoir mal acquis. Et je le dis de cette façon pour être poli. Nous avons été malmené de gauche à droite et jusqu'à ce jour ces reformes ne sont pas encore faites. Dans mon livre, j’ai consacré le premier chapitre de mon programme de société aux reformes. Dans mon courrier au Président sortant, j’ai parlé des reformes. Je soutiens tous les partis politiques qui sont dans la logique des reformes, la société civile, nos partenaires. Tous ceux qui continuent par faire pression sur le pouvoir pour les reformes. Le parti des Togolais n’est pas un parti parlementaire donc nous ne pouvons que soutenir ceux qui sont au parlement et qui œuvrent pour cela. Par contre l’article 60 du code électoral nous donne le droit d’avoir accès au fichier électoral. Et nous allons faire des exigences là pour avoir des élections transparentes. Si les élections ne sont pas transparentes ce sera peine perdue. Ce qui me tient à cœur,ce sur quoi je veux mettre toute mon attention, toute mon énergie, mon courage, mon audace c’est la transparence des élections. Et j’espère que tout le peuple va me suivre dans cette action. Tout le monde devrait travailler pour avoir des élections transparentes au Togo. Pour une fois dans notre histoire il faut que les élections soient transparentes.

PLUME LIBRE : Des élections transparentes, démocratique, crédibles et aux résultats acceptables par tous. Il faut noter que vous êtes dans l’opposition. Quelles sont vos relations avec les autres partis politique notamment ceux qui sont dans les coalitions. Et que pensez-vous de la fameuse question de la candidature unique de l’opposition ?

A.OLYMPIO : A cette date, j’ai eu l’opportunité de rencontrer beaucoup de leaders de l’opposition chez moi ou chez eux. Nous discutons des problèmes de reformes, de la transparence des élections. Beaucoup le clament aujourd’hui nous avons besoin de la transparence des élections. En ce qui concerne la question de candidature unique. Il faut rappeler que je suis l’un des tous premiers leaders à déclarer ma candidature à la présidentielle de 2015. Mais il faut laisser la pluralité aux Togolais. C’est le peuple qui va décider celui qui va le présider pour les prochaines années. C’est pour cela que nous luttons pour que les élections se passent dans la transparence la plus totale. Le Togolais choisira qui sera son président pour les années qui viennent. Je ne m’inscris donc pas dans une question de candidature unique de l’opposition. Aujourd’hui le fait est qu’il y a beaucoup de candidatures déclarées. Il y aura surement des alliances politiques. Ce qui est normal. C’est ce qu’on voit souvent. Mais en ce qui nous concerne aujourd’hui : le plus important c’est de garantir des élections totalement transparentes aux Togolais. Il faut donner une chance à la paix. Nous ne voulons pas de troubles après les élections. Le Togo a déjà payé un lourd tribut et les élections doivent être transparentes.

PLUME LIBRE : Dites nous, dans un pays comme le Togo, face à UNIR, le parti au pouvoir est ce que cette multitude de candidatures ne déroule pas un tapis pour ne pas dire un boulevard pour le Président sortant pour une victoire ?

A. OLYMPIO : Vous savez, j’ai toujours dis que l’opposition a toujours gagné les élections au Togo. Et jusque là personne n’a eu à me contredire. Il faut noter que même en allant en rang dispersé à l’élection, l’opposition a toujours gagné les élections. Nous devons faire des élections transparentes. Cela n’est pas négociable. Nous devons tout faire pour que les élections soient totalement transparentes. Cette fois-ci, nous devons tous nous mettre ensemble pour dire trop c’est trop. Nous voulons la transparence, l’alternance pour pouvoir mettre en œuvre notre projet de société. Le Togolais veut vivre mieux, le Togolais veut manger à sa faim, le Togolais veut se soigner quand il est malade. Le Togolais ne doit plus avoir le choix entre se soigner et s’alimenter au moment où il est malade. Nous avons visité des cantons du Togo ou des gens n’ont même pas 1000 F CFA pour nourrir une famille entière par jour. Beaucoup de familles n’ont même pas de l’eau potable. Il faut faire des kilomètres pour avoir de l’eau dans certains milieux. En 2015, ce n’est pas acceptable. Nous voulons un changement qui ne permet pas de remplacer un homme par un autre homme. Il faut remplacer tout le système. Le Togo a besoin d’avoir un vrai projet de société. Notre pays doit avoir une alternance maitrisée, sans violences. Nous devons donner une chance à la paix. Pour cela, il faut que les élections se passent dans la transparence la plus totale. Et moi je me battrai jusqu'à mon dernier souffle pour cela. Je suis déterminé. J’irai jusqu’au bout avec tous les Togolais qui veulent la paix, l’alternance maitrisée. Je le dis encore nous devons tout faire pour que les élections soit transparentes et cela commence d’abord par un fichier électoral fiable.

PLUME LIBRE : Avant dernière question. Dites nous ce que vous préconisez pour la Diaspora, les Togolais qui vivent à l’extérieur. Que propose le Parti des Togolais pour la diaspora ?

A. OLIMPIO : Moi-même je suis un produit de la diaspora. J’ai passé beaucoup de temps en Europe, dans les pays africains et aux Etats-Unis d’Amérique. Je dis toujours que la contribution de la diaspora au Togo est plus grande que l’aide au développement. Les Togolais de la diaspora envoient de l’argent au pays presque tous les jours pour aider la famille. Mais en réalité on leur a refusé le droit de vote qui est légitime pour la diaspora. Ce que je leur dis c’est de rentrer massivement pour ne pas être seulement des observateurs de ce qui se passe dans leur pays. Mais d’être acteurs de cette histoire. Les Togolais de la diaspora doivent prendre part à cette bataille finale pour notre liberté. Mais je comprends aussi qu’ils ne peuvent pas rentrer tous. Mais la diaspora a le devoir de mobiliser la famille restée au pays, les amis qui sont ici pour que tout le monde puissent s’inscrire, disposer de carte d’électeur et voter massivement une fois que la date sera fixée. Mais je rappelle qu’on ne peut fixer la date quand il y a des problèmes avec le fichier électoral. Nous devons effacer les doublons de ce fichier électoral. Il faut nettoyer le fichier. Et cela doit être constaté par les différents partis politiques, les partenaires et le peuple. Et c’est seulement quand nous serions sûrs du fichier que nous irons au vote. Et ce n’est pas tout. Nous devons protéger les résultats des urnes. C’est pour cela que je dis à tous mes concitoyens qu’après le vote, nous ne devons pas quitter le centre de vote. Nous devons prévoir ce qu’il faut boire et manger le jour là. Nous devons être nos propres observateurs. Faire en sorte qu’on ne nous vole plus notre victoire. Cette année 2015 sera l’année de l’alternance au Togo. Nous allons rétablir l’Etat de droits. Nous devons lutter pour le droit de vote des Togolais y compris le droit de vote de la diaspora.

PLUME LIBRE : Quel est votre message à l’endroit des Togolais et ceux qui vont lire ou écouter cette interview ? Message d’espoir ?

A.OLYMPIO : Ma vision pour le Togo est très simple. Je sais que nous avons les moyens de faire de la terre de nos aïeux, l’or de l’humanité. Nous devons mieux vivre au Togo. Nous devons réaliser le miracle Togolais. C’est cela ma vision. Je ne vois pas un pays émergent. Je vois un pays développé. Moi je vois grand. Dans dix ans, vingt ans et trente ans le Togo doit évoluer. Moi je vois un pays développé que d’autres pays dans le monde. Nous pouvons le faire. Nous avons commencé dès maintenant. Nous n’avons plus 40 ans ou 50 ans à perdre. Ce que nous devons faire aujourd’hui et ce que je vous demande c’est que tout le monde fassent bloc derrière nous pour avoir des élections transparentes au Togo. A tous les citoyens d’ici et d’ailleurs, à tous les responsable politiques, à tous ceux qui veulent qu’on donne une chance à la paix au Togo, je dis, nous devons avoir des élections transparentes c’est important. Je demande à tous les togolais qui ont l’âge requis de sortir massivement pour se faire recenser. C’est un devoir. Et si nous avons la garantie de la transparence des élections, le jour du scrutin nous devons aller voter massivement. Montrons au monde entier que le Togo veut reprendre tous ses droits. Que nous voulons la liberté. Nous voulons reprendre la terre de nos aïeux pour en faire un pays démocratique. Nous devons donc voter massivement au moment opportun et être notre propre observateur. Le jour du vote nous devons être dans les centres jusqu’aux résultats des bureaux de vote. Ne perdons pas les urnes des yeux. Soyons là jusqu’au comptage. Nous devons tout voir nous même. Nous devons le faire pour les générations futures. Notre génération a été sacrifiée. Nous avons une bonne opportunité de reprendre en main notre pays. Je compte sur vous. Et vous pouvez compter aussi sur moi pour mettre tout mon courage, mon audace et toute ma détermination pour que cette fois-ci, on ne nous vole pas la victoire. Commençons par le nettoyage du fichier électoral.

PLUME LIBRE : Merci Alberto OLYMPIO.

A. OLYMPIO : Merci à vous aussi M.TOMI et à la Rédaction de Plume Libre.

Propos recueillis et transcrits par Emmanuel Vivien TOMI et la Rédaction de Plume Libre.