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Boko Haram enlève 20 personnes dans l'Extrême-nord et en tue 12

Cameroun - Societe
Douze (12) des (20) Vingt Camerounais passagers du bus enlevés dimanche dans l'Extrême-nord du Cameroun par des combattants du groupe islamiste nigérian Boko Haram, ont été exécutés par leur ravisseur, selon des témoins.
"Boko Haram a enlevé 20 personnes dimanche. Ils ont tué 12 " parmi elles, a affirmé Mey Ali, le responsable d'une ONG locale. "Ma femme se trouvait parmi les personnes enlevées. Elle et quatre autres femmes ont été relâchées (peu après le rapt). Ils ont tué 12 hommes", a confirmé un habitant de la région.
"Nous avons appris que trois autres femmes avec qui ils (les islamistes) sont allés au Nigeria ont été aussi libérées" par la suite, portant le nombre de personnes libérées à huit, a-t-il ajouté.

Selon une source sécuritaire en poste dans la région, les voyageurs kidnappés se trouvaient à bord d'un autocar lorsque celui-ci a été intercepté par des "terroristes armés de Boko Haram". "Le car venait de Koza et se rendait à Mora", deux villes de l'Extrême-nord situées à quelques dizaines de kilomètres l'une de l'autre, près de la frontière nigériane, a précisé cette source sécuritaire."De simples citoyens sont régulièrement enlevées dans la région sans que cela n'émeuve personne", dénonce la même source. "Certains sont souvent libérés lorsque leurs familles négocient, alors que d'autres sont tués", précise-t-elle.

Depuis des mois, Boko Haram multiplie les attaques contre des cibles civiles et militaires dans l'Extrême-nord du Cameroun. Une cinquantaine de militaires camerounais ont déjà perdu la vie dans cette région depuis le début des attaques au mois de juillet. L'armée tchadienne a lancé le 3 février une grande offensive terrestre au Nigeria à partir du Cameroun, reprenant aux islamistes la localité nigériane frontalière de Gamboru, après de durs combats.

Le lendemain, le groupe islamiste a opéré une contre-attaque à Fotokol, la ville camerounaise faisant face à Gamboru, de l'autre côté de la rivière, tuant 81 civils, 13 militaires tchadiens et six soldats camerounais, selon le ministre camerounais de la Défense Edgar Alain Mebe Ngo'o.