« 5 février 2005-5 février 2015, dix (10) ans après la mort de Gnassingbé Eyadèma, la fratrie Gnassingbé totalement en lambeaux, la démocratie toujours bafouée et piétinée », titre Le Correcteur.
Selon le journal, « dix (10) ans après la mort de Gnassingbé Eyadèma, le Togo est dans un statu quo politique, la gestion économique peine à être strictement transparente, les riches sont encore plus riches, les pauvres plus encore pauvres . Son successeur n’est toujours pas décidé à bâtir un pays uni, réconcilié avec lui-même, un pays de liberté et de paix. Eyadèma est mort mais l’esprit est resté le même, au grand malheur du pays ».
Forum de la semaine, à l’occasion des dix (10) ans de la mort du général Etienne Gnassingbé Eyadèma, retrace à sa page 3, la biographie du père de la nation et l’atmosphère qui a régné dans le pays le jour de sa mort.
« La nouvelle de la mort d’Eyadèma suscita au sein de l’opinion moult interrogations, de quoi le « lion » est-il mort ? », se demandait tout le monde», précise le quotidien privé.
En politique, Golfe info écrit qu’il y a un cafouillage et une polémique autour des dates de la Cour constitutionnelle.
« La cour constitutionnelle a créé, cette semaine, une polémique au sein de l’opinion avec deux (2) dates communiquées sur le délai de la convocation du corps électoral, synonyme de tenu de scrutin», commente le journal.
« Présidentielle de 2015, et dégradation en perspective du climat politique, les interprétations controversées autour de la tenue du scrutin, disqualifient Aboudou Assouma », selon le Correcteur.
« Le 2 février, Aboudou Assouma a fait sortir un communiqué pour situer le peuple sur les délais constitutionnel, un communiqué que nombre d’observateurs ont eu très tôt la présence d’esprit d’analyser comme une volonté du pouvoir d’opérer un nouveau coup de force constitutionnel », commente celui-ci.
Le journal revient à la candidature des partis de l’opposition pour écrire que le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) ne participera pas aux élections sans les réformes.
« Le CAR tient à rappeler que les mesures de transparence, qui ne sont pas du reste remplies dans la cas d’espèce, ne suffisent pas pour garantir le caractère démocratique du scrutin du point de vue de la représentativité de la volonté populaire, de l’équité du scrutin et de la liberté des électeurs », rapporte le confrère .
Forum de la semaine quant à lui, écrit qu’ après ANC, ADDI, NET, MRC, OBUTS, UNIR sera en congrès.
« Décidément, à l’approche de l’élection présidentielle de 2015, l’heure n’est plus au repos aux états-majors des partis politiques. Après certains partis de l’opposition qui étaient en congrès courant ces derniers temps, c’est autour du parti au pouvoir , l’Union pour la République (UNIR) de se préparer pour tenir son congrès », souligne le confrère.
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