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Le Mouvement Mahatma Gandhi-Afrique publie son rapport sur quelques actes de violences enregistrées au cours de l’année 2014 en Afrique.

Afrique - Societe
Comme à l'accoutumée, le Mouvement Mahatma Gandhi-Afrique (MMG-AFRIQUE), vient de publier ce vendredi 30 Janvier 2015, son rapport annuel sur quelques actes de violences que le continent africain a connues en 2014.
Il faut signaler que, la date du 30 janvier n’est pas choisie au hasard. C’est le jour anniversaire de la mort de Mahatma Gandhi. Donc, dans l’agenda du mouvement, le rapport thématique sur les actes de violences enregistrées au cours d’une année, est publié officiellement le 30 Janvier de l’année suivante. C’est aussi une occasion pour MMG-AFRIQUE de se souvenir de cet artisan de paix et en même temps dire non à la violence dans le monde.

Nous vous proposons à présent, le résumé de ce rapport thématique de 132 pages, signé par Mr Prosper AHIAFOR, le Coordonnateur-Afrique du Mouvement Mahatma Gandhi, que le service de presse de MMG-AFRIQUE a publié, dont la rédaction d'icilome.com a reçue copie.

RÉSUME DU RAPPORT THÉMATIQUE DU MMG- AFRIQUE, SUR QUELQUES ACTES DE VIOLENCES ENREGISTRÉES AU COURS DE L’ANNÉE 2014 EN AFRIQUE

En 2014:
Plus de 13.093 personnes sont mortes à cause des violences religieuses et politiques, d’attentats à la bombe, d’attaques à main armée, de rébellions et d’assassinats, sur le continent Africain. Et le nombre de blessés déclarés lors de ces violences est : 12830 personnes.

Au moins, 895 prisonniers se sont évadés ou libérés par les rebelles des prisons.

Plus de 6362 maisons, lieux de prières, et postes de polices ont été brûlés ou détruits sur le continent.

Plus de 3500 femmes et filles ont été victimes de violences sexuelles. Comme les années précédentes, la grande majorité de ces victimes viennent de deux provinces de l'est de la République Démocratique du Congo où sévissent des groupes armés. Il s’agit des provinces du Nord-Kivu et du Maniema. En RDC le viol est une arme de guerre fréquemment utilisée depuis plusieurs années. Il n y a pas longtemps, le gynécologue Denis Mukwege, connu pour son aide aux femmes violées dans l’est de la République du Congo, tirait la sonnette d’alarme. « J’exerce mon métier depuis 30 ans, et pour la première fois, j’ai opéré un bébé âgé de 2 mois », a raconté Dr Denis Mukwege. Selon le docteur « depuis un an, des dizaines de bébés et de jeunes filles ont été victimes d’actes barbares qui affectent notre communauté et font honte à notre humanité commune ».

Au moins, 1918 personnes ont été prises en otages ou enlevées dans cinq pays (RDC, NIGERIA, OUGANDA, LIBYE et MALI) ;

Il faut signaler que du 1er Janvier au 31 Décembre 2014, les prisons africaines ont connu l’évasion de 895 prisonniers. Signalons aussi que, certains prisonniers ont été libérés par des rebelles.

Enfin le nombre de déplacés et de réfugiés enregistré sur le continent Africain du 1er Janvier au 31 Décembre 2014 est 11.550.500 personnes.
Il faut préciser que, les responsables de ces actes de violences sont :
Le groupe islamiste Boko Haram (Nigéria et Cameroun) ; les combattants de l’ethnie dinka de l’ethnie nuer (Soudan du Sud); les miliciens anti-balaka et les ex-rebelles de la Séléka (Centrafrique); les combattants du Conseil de la choura des moudjahidines et la branche libyenne de l’organisation Etat islamique (Libye); les Forces démocratiques alliées (RDC) ; la police, les Frères musulmans et les membres du groupe extrémiste militant Takfir (Égypte); les rebelles et les forces armées soudanaises ; le mouvement terroriste somalien Al Shabaab et des groupes extrémistes; la rébellion touarègue dans l’extrême nord-du Mali; les islamistes shebab affiliés à Al-Qaïda (Somalie et Ouganda); le mouvement terroriste somalien Al Shabaab et des groupes extrémistes (Kenya).
Autres faits marquants :

 Des terroristes armés de Boko Haram ont attaqué certaines localités et ont pris des bétails et des articles des commerçants. Ainsi, pendant les 12 mois de l’année 2014, ils ont saisi près de 7.000 bovins à des commerçants tchadiens qui se trouvaient en territoire nigérian, afin de faire le « djihad » soit des milliards de Francs CFA. 300 chèvres, et 200 sacs de riz aussi sont emportés dans la localité de Greya, Département du Mayo-sava, dans l'Extrême-nord du Cameroun.

 Des bébés de 6 à 12 mois sont violés en Somalie et République démocratique du Congo. Une réfugiée installée dans un camp au Kenya a été violée sous la menace d’une arme alors qu’elle était enceinte de huit mois. « Dans les zones contrôlées par les rebelles, le viol est utilisé comme une tactique de guerre ».

 Environ 30% des adolescentes sont victimes de viols cette année, a révélé la ministre ivoirienne de la Solidarité Mme Anne Désirée Ouloto.

 Environ 80% des enfants sont victimes de punitions corporelles au Sud-Ubangi, province de l’Equateur, rapporte Radio Okapi. Ces chiffres ont été recueillis lors de l’enquête menée par l’ONG Planète junior en avril 2014. L’ONG déclare qu’à Gemena, les enfants reçoivent chaque jour des coups de fouet de la part des parents et des enseignants, qui évoquent des raisons de discipline.

 Environ douze mille enfants travaillent dans quarante-trois sites miniers du Katanga, a rapporté l’ONG REFED lors de la Journée de l’enfant africain. Rappelons qu’à la même période en 2013, le service du Genre, de la Famille et de l’Enfant du district du Tanganyika, avait indiqué que plus de cinq mille enfants travaillaient dans des sites miniers. octobre 2012, la section protection de l’enfant de l’Unicef et l’ONG internationale Groupe One avaient déploré la présence de plus de 40 000 enfants dans les carrières minières, dans les provinces du Katanga.

 La Guerre civile qui sévit en Centrafrique affecte la vie des enfants. Certains d’entre eux livrés à eux-mêmes se retrouvent aux mains des groupes armés, les contraignant contre de l’argent ou une simple protection à devenir des enfants-soldats. Amenés à être en première ligne lors de combats opposants les anti-balaka et les rebelles de la Séléka, certains sont mêmes amenés à utiliser des armes ou encore transporter des provisions. Ces enfants soldats, qui exécutent les ordres des groupes armés auquel ils appartiennent, subissent quotidiennement des violences physique et mentale de la part de combattants, selon Save the children.

 Le vice-président et porte-parole de la société civile du Nord-Kivu (RDC), Maître Omar Kavota, rapporte que, les rebelles ougandais de l’ADF-Nalu, retiennent en otage plus de 600 personnes.

 Le président Blaise Compaoré a été chassé du pouvoir par la population le 30 Octobre, lorsqu’il a voulu modifier l’article 37 de la constitution du Burkina Faso pour se maintenir au pouvoir.
 Le 30 Décembre 2014, il y eu un coup d’Etat raté en Gambie. Des militaires ont pris d'assaut le palais présidentiel de Banjul alors que le président gambien Yahya Jammeh était en visite officielle à l’étranger.

Les bonnes nouvelles :


Une centaine de rebelles hutus rwandais des FDLR se sont rendus avec leurs armes dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), un premier geste censé initier un processus de reddition attendu depuis 20 ans. Réfugiés dans l'est de la RDC depuis 1994, les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) sont accusés d'avoir participé au génocide des Tutsi, qui a fait au moins 800.000 morts selon l'ONU.

Près de 83 éléments des rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) se sont rendus au cours d’une cérémonie de reddition organisée à l’initiative de la rébellion elle-même. Ces rebelles ont déposé leurs armes en présence d’observateurs internationaux à Kigogo, localité du Sud-Kivu, à 110 km au sud de Bukavu, capitale de cette province congolaise frontalière du Rwanda, rapporte l’AFP.

En Egypte, le Président intérimaire sortant, Adly Mansour, a pris un décret pour réprimer le harcèlement sexuel, un premier pas certes, mais néanmoins crucial pour mettre un terme au problème croissant de la violence faite aux femmes, et a demandé aux autres pays de faire davantage sur le sujet. Ce décret stipule que le harcèlement sexuel est un crime passible de cinq ans de prison. Jusqu’à présent, l’Egypte n’avait pas de loi spécifique définissant le harcèlement sexuel.

La pratique de la torture est aujourd'hui assez réduite au Burundi.

3.000 prisonniers ont bénéficié de l'amnistie présidentielle lors de la célébration du 52ème anniversaire de l'indépendance du Burundi. Cette mesure concerne presque un tiers de la population carcérale, estimée à plus de 8.000 personnes, selon le porte- parole de la Cour Suprême, Agnès Bangiricenge.

La Banque mondiale a décidé de débloquer 107 millions de dollars pour trois pays des Grands-Lacs, la République démocratique du Congo, le Rwanda, et le Burundi pour faire face aux violences sexuelles dont les femmes sont victimes.

Au total, 315 personnes détenues dans les prisons de la République démocratique du Congo (RDC) ont bénéficié de la loi d'amnistie du 11 février 2014. Ces bénéficiaires de la loi d'amnistie comprennent 247 détenus des prisons à Kinshasa et 68 membres du Mouvement du 23 mars (M23) qui se trouvent dans un camp de réfugiés en Ouganda.

Les négociations de paix entre le gouvernement Malien et les groupes armés du nord, débutés le 16 Juillet 2014 à Alger ont été précédés le 15 Juillet 2014 d’un échange de 86 prisonniers, 45 militaires et policiers. Ces soldats Maliens faisaient partis des prisonniers capturés par les rebelles touareg suite aux combats du 17 au 21 mai qui ont opposé l'armée malienne aux islamistes notamment du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).

A l’occasion de l’Aid el-Fitr, marquant la fin du mois de Ramadan, le roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 277 prisonniers. La plupart sont en détention et 35 sont en liberté, condamnés par différents tribunaux du royaume, indique un communiqué du ministère de la Justice et des Libertés.

Le Roi Mohammed VI a, comme à l’accoutumée, saisi l’opportunité de la Fête du Trône, célébrée le 30 juillet, pour accorder sa grâce à 13. 218 personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté mais condamnées par les différents tribunaux du Royaume. Un communiqué du ministère de la Justice et des Libertés indique que parmi ces graciés, 119 le sont pour des raisons humanitaires.

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont libéré environ 250 otages des mains des rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF), dans le cadre de l'opération Sokola lancée dans la région de Beni, en province du Nord-Kivu (est). Cette opération, menée depuis le mois de janvier 2014 conjointement avec la MONUSCO, avait permis à des otages de s'échapper de leurs ravisseurs avant l'arrivée des FARDC dans cette partie où plus de 300 otages étaient détenus.

Le gouvernement du Mozambique et l’ex-guérilla de la Renamo sont parvenus le 05 Août 2014 à un accord mettant fin au conflit.

A l’occasion de la fête nationale, le chef de l’État ivoirien qui en l’espèce use de ses prérogatives constitutionnelles, a décidé de libérer, 3000 prisonniers soit 30% de la population carcérale ivoirienne. «Le droit de grâce est une prérogative qui est prévu par l’article 49 de la constitution et cet article permet au président de la république d’accorder la remise totale ou partielle d’une peine.

Les protagonistes de la crise politique au Lesotho sont parvenus à s’entendre sur la nécessité d’organiser des élections législatives anticipées afin de sortir le pays de l’impasse.

Le gouvernement tchadien, qui s’était engagé à abolir la peine de mort en signant un moratoire, a tenu parole.

La force Africaine MISCA a officiellement passé le relai à une mission des Nations unies, la MINUSCA, pour la stabilisation de la République centrafricaine.

Le président de la transition au Burkina Faso, Michel Kafando a levé le mercredi 31 décembre 2014, la suspension du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex parti au pouvoir) et de l'Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA, mouvance, lors de son message à la nation à la veille du nouvel an.

Au Cameroun, 27 otages enlevés par Boko Haram le 16 mai 2014 à Waza et le 27 juillet 2014 à Kolofata, ont été libérées dans la nuit du 10 au 11 Octobre 2014 dans un point frontalier entre l'Etat du Borno et le Mayo-Sava (Extrême-Nord du pays).

Le Président du Kenya Uhuru Kenyatta n’a plus affaire à la Cour Pénale International (CPI). Cette dernière a annoncé l’abandon des charges contre le Président kényan. Uhuru Kenyatta n’est plus poursuivi par la CPI. Dans un document officiel rendu public le 05 Décembre 2014, Fatou Bensouda, procureure de la CPI, a déclaré que « l’accusation retire les charges contre M. Kenyatta ». Le manque de preuves serait l’origine de cet abandon.

Plus de 100.000 Africains ont été secourus dans les eaux italiennes. Selon un responsable du ministère de l’Intérieur italien : « Ces personnes ne viennent pas en Italie pour faire du tourisme mais par désespoir et des conflits. Un grand nombre d’entre eux continuent à perdre leur vie au cours des traversées, en dépit de nos efforts », a-t-il souligné.

Le consortium Refed Mining Artisanal s’est lancé le défi d’aider 12 000 enfants à sortir des sites miniers de la province du Katanga, en République démocratique du Congo.

Les élections à 90% sans violences :
Du 14 au 15 Janvier : Référendum constitutionnel pour l'approbation de réformes constitutionnelles suite au coup d'État du 3 juillet 2013 en Egypte. Le « oui » l'emporte largement, avec une participation faible.

13 Avril 2014 : Élections Présidentielle et Législatives en Guinée-Bissau. Le PAIGC (socialiste) conserve la majorité absolue au parlement.

17 Avril 2014 : Élection Présidentielle en Algérie. Abdelaziz Bouteflika réélu pour un quatrième mandat.

07 Mai 2014 : Élections Présidentielle et législatives en Afrique du Sud. Jacob Zuma réélu pour un second mandat.

19 Mai 2014 : Élection Présidentielle et législatives en Guinée Bissau. José Mario Vaz élu pour un premier mandat.

20 Mai 2014 : Élection Présidentielle au Malawi. Peter Mutharika élu pour un premier mandat.

26 au 28 Mai 2014 : Élection Présidentielle en Egypte. Abdel Fattah al Sissi élu pour un premier mandat.

21 Juin 2014: Élection Présidentielle en Mauritanie. Mohamed Ould Abdel Aziz réélu pour un second mandat.

24 Juin 2014: Élection législatives en Libye. Le scrutin, marqué par une faible participation d'environ 18 % du corps électoral, en baisse de 65 % depuis les élections de 2012, s’est déroulé dans un climat tendu, émaillé notamment par l'assassinat de l'avocate et militante des droits de l'homme, Salwa Bugaighis. En raison des troubles qui affectent le pays, seuls 188 sièges peuvent être pourvus. Selon la commission électorale, le vote a pu se dérouler dans 98 % des bureaux.

29 Juin 2014 : Élections Locales : municipales, rurales et régionales au Sénégal. L’Alliance pour la République (APR) de Macky Sall et ses alliés de Benno Bokk Yakaar ont gagné 475 collectivités locales sur les 602 que compte le pays.

29 Septembre 2014: Élections locales au Congo. Celles-ci ont été boycottées par une coalition composée d’une dizaine de partis d’opposition.

15 Octobre 2014: Élections Présidentielle et Législatives au Mozambique. Filipe Nyusi élu pour un premier mandat de cinq ans. La Renamo a 89 sièges au Parlement, contre 144 pour le Frelimo, qui conserve la majorité absolue, selon les résultats des législatives tenues le même jour que la présidentielle.

24 Octobre 2014: Élections Présidentielle et législatives au Botswana. Le Président sortant Ian Khama a obtenu un nouveau mandat après la victoire de sa formation le (DPB) aux Législatives. Ian Khama réélu pour un second mandat.

24 Octobre 2014: Élections législatives en Tunisie. Victoire du parti Nida Tounes

28 Novembre 2014: Élection présidentielle et législatives en Namibie. Hage Geingop, a été déclaré vainqueur à l’Élection présidentielle avec 87 % des voix.

20 Décembre 2014: Élections sénatoriales au Liberia. Malgré que l’épidémie d’Ebola fasse rage dans le pays, ces élections se sont déroulées de façon pacifique.

Dans la partie conclusion du rapport, MMG-AFRIQUE souligne que, les activités terroristes, sous forme d'agressions, de meurtres, d'enlèvements, ou encore d'attentats à la voiture piégée se sont multipliées, durant l’année 2014. Ensuite, la mauvaise gouvernance et la marginalisation des minorités, aggravées par un manque réel de démocratie représentative et de dialogue entre les différents peuples, ont été à l'origine de certaines rébellions et coups d'Etat.

Le mouvement a aussi souligné que, pour le contrôle des ressources naturelles et des matières premières, certaines multinationales ont armé des groupes rebelles en vue d’atteindre leurs buts. De plus, la nature poreuse des frontières nationales sur le continent a encouragé la croissance des bandes de passeurs. Ces bandes ne se contentent pas de gérer le commerce transfrontalier de biens ordinaires. Elles se sont transformées en puissants groupes, et passent des drogues, des ossements humains et des armes à travers les frontières.

Par ailleurs, MMG-AFRIQUE, a exprimé sa profonde indignation face aux attaques meurtrières et lâches, perpétrées par : Boko Haram au Nigéria et au Cameroun ; Les Forces démocratiques alliées en RDC; La police, les Frères musulmans et les membres du groupe extrémiste militant Takfir en Égypte. Les miliciens anti-balaka et les ex-rebelles de la Séléka en Centrafrique; Les combattants du Conseil de la choura des moudjahidines et la branche libyenne de l’organisation Etat islamique en Libye; Les combattants de l’ethnie dinka de l’ethnie nuer au Soudan du Sud; Les rebelles et les forces armées au Soudan; Le mouvement terroriste Al Shabaab et des groupes extrémistes en Somalie; Les islamistes shebab affiliés à Al-Qaïda en Somalie et en Ouganda; et des groupes extrémistes au Kenya.
Alors, pour mettre hors d’état de nuire ces terroristes sanguinaires qui font la loi sur le continent, MMG-AFRIQUE exhorte l’UA à créer dans un bref délai, une force africaine d’intervention rapide, pour booster hors du continent les terroristes qui sèment la zizanie.

Le mouvement a rappelé qu’en 2105, l’Afrique connaîtra 10 élections présidentielles (Nigéria, Togo, Soudan, Burundi, Tanzanie, Côte Ivoire, Guinée Conakry, Burkina Faso, Centrafrique et Zambie) et 10 élections législatives (Nigéria, Tchad, Soudan, Bénin, Ethiopie, Ile Maurice, Burundi, Sao Tomé-et-Principe, Tanzanie et Centrafrique). Mais, 02 élections présidentielles seront directement en rapport avec la limitation du nombre de mandats: au Burundi en juin 2015 pour Pierre Nkurunziza (fin du 2e mandat avec limite atteinte, après 10 ans de pouvoir) et en Tanzanie en octobre 2015 pour Jakaya Kikwete (fin du 2e mandat avec limite atteinte, après 10 ans de pouvoir).
Le mouvement a aussi rappelé qu’en Afrique, les constitutions de 10 pays à savoir : l’Algérie, le Zimbabwe, le Swaziland, le Gabon, la Gambie, le Tchad, le Togo, le Soudan, l’Ouganda, l’Angola et la Guinée Équatoriale ne limitent pas le mandat du président de la république. Et cela est regrettable, car, en démocratie, c’est le principe de l’alternance qui oblige les dirigeants à opter pour la bonne gouvernance.
Aujourd’hui, la non-limitation du mandat présidentiel et la tentative de modification des articles limitant le mandat du président de la république sont à la base de plusieurs conflits politiques en Afrique.

Donc, pour mettre fin aux conflits liés à la non-limitation du mandat du président de la république et à la modification des articles limitant le mandat du président de la république sur le continent, MMG-AFRIQUE exhorte l’UA à incorporer dans sa Charte, des dispositions, afin qu’aucun président ne fasse plus de deux mandats, lorsqu’il viendrait au pouvoir.


Source : Service de presse de MMG-AFRIQUE.