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Sécurité au Mali: IBK s'enlise dans l'inaction, selon l'opposition

Mali - Politique
Au siège de l'URD, les partis de l'opposition politique malienne se sont réunis mercredi 28 janvier, pour faire une déclaration conjointe. Cette rencontre se justifie par les affrontements sanglants ayant opposé la MINUSMA à la population de Gao.
IBK et son gouvernement accusés

Les partis de l'opposition à savoir l'AFP, les FARE, le FCD, le FDM/MNJ, le PARENA, le PDES, le PIDS, le PVRM-Fasoko, le PS-Yeelen Kura, le PSP et l'URD, ont condamné «avec la dernière énergie les violences meurtrières qui ont endeuillé Gao et tout le Mali", selon la déclaration lue par Amadou Koïta, président du Ps-Yeelen Kura. Ces partis "présentent leurs sincères condoléances aux familles et aux populations éplorées de Gao".

Au-delà de ces condamnations, les partis de l'opposition accusent Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et son gouvernement, qu'ils jugent responsables de la détérioration de la situation sécuritaire au Mali. Ainsi, ils pensent que le président de la République et son gouvernement doivent prendre des décisions qui s'imposent, en mobilisant le pays afin de rétablir la sécurité et de relancer le processus de résolution de la crise. Contrairement à cela, IBK et le gouvernement "s'enlisent dans l'inaction en déléguant à d'autres, le soin de stabiliser le Mali".

Les partis de l'opposition s'accordent sur le fait que "les auteurs devront être arrêtés, poursuivis et punis conformément à la loi". Toutefois, l'opposition lance un appel au calme. Un "calme sans lequel le processus de résolution de la crise du Nord risque d'être en péril".