Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 8:14:36 PM Vendredi, 19 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


L’Algérie accusée de prôner la partition du pays

Mali - Politique
Les autorités algériennes, médiateurs dans la crise du Nord-Mali doivent revoir leur copie. C’est un refus catégorique que toute la classe politique, du moins celle basée à Bamako a opposé au projet d’accord proposé par l’Algérie
Ce document intitulé : « projet d’accord pour la paix et la réconciliation au Mali » est dénoncé par Union pour la République et la démocratie (URD) de l’honorable Soumaïla Cissé, le Parti pour la renaissance nationale (Parena) de l’ex ministre Tiébilé Dramé, le Parti de l’indépendance de la démocratie et de la solidarité (Pids) de Daba Diawara, la Convention nationale pour une Afrique solidaire (Cnas Faso Hèrè), de l’ancien premier ministre Soumana Sako.

Ces formations politiques qui sont proches de l’opposition, ont mis en cause la ‘’carence’’ et le ‘’plan diabolique’’ contenu dans ce document. Ces forces politiques mettent en avant, l’autonomie que voudrait accorder le document aux rebelles du Nord. Un document, qui d’après ses détracteurs, ne prône pas suffisamment à leurs yeux « l’unité nationale ».

Ce refus transcende les clivages politiques et idéologiques maliens. Il est également partagé dans les rangs des partisans de l’actuel parti au pouvoir. Le président de l’Assemblée nationale du Mali, l’honorable Issaka Sidibé, a été l’un des premiers à décocher une attaque en règle contre ce travail.

Le député a juré devant le Président de la République IBK, qu’il ne sera pas question de cautionner une quelconque autonomie d’une partie du territoire national. On prône une relecture de l’accord, avant la fin de ce mois de janvier. Un avis largement partagé par la société civile malienne qui réclame un nouveau round de discussion inter-malienne afin d’aplanir les divergences sur la question de l’autonomie du Nord du pays.

Certains allant jusqu’à qualifier le document de ‘’dangereux’’, ‘’discriminatoire’’ et qui ‘’viole la constitution malienne’’. ‘’A la lecture du document intitulé « projet d’accord pour la paix et la réconciliation au Mali », on se demande si on rêve ou si on fait un cauchemar voire même si ce n’est pas un cataclysme que nous vivons de nos jours’’, réagit Oumar Mc Koné, membre du bureau politique de la Cnas Faso Hère, Directeur général du bureau d’étude Astral, architecte, urbaniste et ingénieur.

Les citoyens rencontrés dans la rue, ne sont pas non plus d’accord avec le contenu de ce document. «Nous devons dire non à ce projet d’accord parrainé par le gouvernement malien dont les auteurs tapis dans l’ombre, n’attendent que la signature du dit document pour dépecer le Mali et vassaliser le Peuple malien. Le document de la (Médiation) viole allègrement la Constitution, il est cousu de contresens, de contradictions voire d’inepties avérées. Il prône carrément la mise en place d’un système d’Apartheid pire que le confédéralisme», fustige un citoyen.

Depuis plusieurs mois, le Mali confronté à une rébellion armée dans le Nord du pays. Une crise qui a connu son pic avec l’annexion de cette partie du pays par ces groupes rebelles touaregs mais aussi islamistes. Ils ont été délogés et mis hors d’état de nuire par l’armée française, appuyée plus tard par des forces internationales placées sous mandat de l’ONU