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A quand le troisième opérateur de téléphonie de Cina Lawson ?

Togo - Societe
Il se dégage un constat, pour le moins, ahurissant dans la sous-région ouest-africaine. Le Togo reste le seul pays où seulement deux opérateurs de téléphonie (l’un appartenant au régime), Togocel (qui détient le monopole sur le marché) et Moov, se disputent le terrain. Ce qui exclue toute forme de concurrence dans le secteur au Togo.
Aujourd’hui, le rôle que joue Moov n’est plus que figuratif. Cet opérateur (privé) n’a pas la main libre pour satisfaire ses clients. En réalité, c’est l’opérateur Togotelecom, en complicité avec Togocel, appartenant à l’Etat, qui dicte la loi sur le terrain.

Ils mettent sur le marché des produits qui leur rapportent des fortunes, mais en même temps ne satisfont pas le consommateur. Et c’est en cela même qu’ils évitent ou s’opposent à l’arrivée d’un autre opérateur qui les soumettrait à une farouche concurrence.

Depuis quelque temps, la ministre des Postes et de l’Economie numérique, Cina Lawson ne cesse de rebattre les oreilles des Togolais de l’arrivée d’un troisième opérateur. Mais l’attente devient trop longue. La promesse tarde à se réaliser.

On se demande ce qui empêche cette dame de pouvoir traduire dans les faits ses beaux discours sur l’arrivée d'un troisième opérateur, le e-commerce et que sait- on encore.

Pendant qu’au Ghana voisin, les populations ont le choix entre plus de 6 opérateurs , au Togo, les autorités annoncent un troisième opérateur de téléphonie comme le retour de Jésus.

Aujourd’hui, les prestations de Togocel, Moov et même de Togotelecom laissent à désirer. C’est un chaos qui règne en matière de communication. Coût très élevé de la communication, les réseaux sans cesse en difficulté, impossibilité le plus souvent de joindre les correspondants au moment voulu, des promotions fantaisistes qui ne rapportent presque rien aux consommateurs, etc. la liste est longue.

La ministre des Postes et de l’Economie numérique, malgré cela, continue de faire miroiter aux Togolais des promesses. La dernière, c’est la connexion presque gratuite dans la ville de Lomé qu’on annonce tambour battant.

Alors que c’est difficilement que les sociétés abonnés de Togotelecom trouvent cet internet pour travailler . On paie des forfaits mensuels pour ne travailler que quelques jours dans le mois, avec une connexion flottante.

Devant cette assurance de Cina Lawson qui voit le secteur de la téléphonie en rose, on se demande toujours à quand le troisième opérateur au Togo.

I.K.