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Réformes : Le blocage « hypothèque dangereusement l’avenir du Togo », selon le CAR

Togo - Politique
Les présidents des groupes parlementaires UNIR et ANC, à savoir Christophe Tchao et Me Isabelle Améganvi Manavi sont passés jeudi par la voix des médias pour s’accuser l’un l’autre du nouvel échec des discussions sur les réformes à la commission des lois à l’issue des discussions de mercredi au sein de la commission des lois.
Cette situation est « déplorable », selon le Comité d’action pour le renouveau (CAR) s’exprimant par le biais d’un communiqué parvenu à l’Agence de presse Afreepress.

Pour le parti de Me Dodzi Apévon, c’est le refus de concession de l’Union pour la République (UNIR) et de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) qui a conduit à ce nouveau blocage.

« Cette situation hypothèque dangereusement l’avenir du Togo », prévient le CAR qui compte mettre tout en œuvre pour la réalisation des réformes politiques avant la tenue du scrutin présidentiel.

A l’origine du blocage des discussions à la commission des lois, les positions tranchées et inconciliables de l’UNIR et de l’ANC sur la limitation du nombre de mandats présidentiels. Pour le premier, l’article 59 nouveau de la Constitution doit disposer clairement que tout Togolais, remplissant les conditions d‘éligibilité, peut se présenter deux fois aux élections présidentielles.

Au fond, c’est le président de la République, Faure Gnassingbé au pouvoir depuis bientôt dix (10) ans qui est visé, selon l’ANC.

Pour Jean-Pierre Fabre et son parti, il faut éviter « la personnalisation » de la limitation du mandat pour tout simplement revenir au libellé de la Constitution de 1992 et laisser la Cour constitutionnelle décider de la recevabilité des candidatures.

Pour l’heure, les discussions au sein de ladite ont été arrêtées par les députés. Pour eux, il faut l’intervention des « canaux extérieurs » pour concilier les uns et les autres.